Var-Matin (Grand Toulon)

«Tant qu’un match n’est pas joué…»

- PROPOS RECUEILLIS PAR JEAN-CLAUDE BAILICHE

Victime d’une légère entorse de la cheville gauche le  août lors de la finale du tournoi Caraty contre Dunkerque, Xavier Barachet n’est pas resté éloigné bien longtemps des terrains. Certes le champion olympique de Londres ( ) et triple champion du monde a manqué le Trophée des champions et la première journée de championna­t contre Nîmes, mais il a effectué un retour aussi rassurant que convaincan­t mercredi dernier à Aix ( buts). Ça tombe à pic, car ce soir le Raphaëlois va défier sur le plancher parisien de Coubertin son ancien club, le PSG!

Le SRVHB vient de débuter par deux revers contre Nîmes et Aix. Vous ressentez de la colère ou des regrets ? Il est évident qu’on aurait aimé en début de saison emmagasine­r des victoires et donc de la confiance, d’autant que l’on jouait contre deux concurrent­s directs pour une place européenne. C’est vraiment dommage, car nous avons effectué une super-préparatio­n. Malheureus­ement, contre Nîmes comme à Aix, nous leur avons facilité la tâche en manquant trop de tirs à  m. Le côté positif, c’est que nous nous créons des solutions et que notre défense tient toujours le coup. C’est donc naturellem­ent un sentiment de regret qui prédomine. En revanche, il va falloir rectifier le tir.

Les esprits chagrins annoncent pour ce soir une e défaite en trois journées… Vous leur répondez quoi ? Que tant qu’un match n’est pas joué, tout reste possible ! Nous sommes conscients que ce sera très compliqué. Le PSG ne s’appuie que sur de grosses individual­ités, des internatio­naux et possède un énorme budget ( millions d’euros, Ndlr). De plus, les Parisiens vont jouer à domicile. Pourtant, je reste persuadé qu’il vaut mieux les affronter en début de saison, c’est maintenant qu’on peut le plus les accrocher.

Pour quelles raisons ? Le PSG a beaucoup changé durant l’intersaiso­n. Son entraîneur Serdarusic a été remplacé par Raul Gonzalez, qui était adjoint quand je jouais à Madrid. Leurs méthodes de travail sont très différente­s. Serdarusic, qui a longtemps entraîné Kiel, a une vision germanique du handball avec des tireurs de loin, des grands gabarits, des défenses à plat. En revanche, Gonzalez, c’est la vision espagnole, plus joueuse, plus technique. Mais il faut du temps pour que les joueurs assimilent tout ça.

Un pronostic ? Nous devons avant tout nous concentrer sur nous-mêmes, sur notre jeu. Nous ne devons plus reproduire les mêmes erreurs. C’est pour ça que nous avons visionné à plusieurs reprises les images de nos deux matches. Un pronostic ? Je le répète, tant que le match n’est pas joué… Donc je dirai que c’est du / ! Nous ne ferons aucun complexe, nous ne serons pas favoris… Mais nous les avons tout de même battus en demi-finale du Trophée des champions !

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from France