La famille Ricard conserve la gestion du port des Embiez
Bien que propriété privée des héritiers de Paul Ricard, l’île possède un port soumis à une délégation de service public. Elle vient d’être renouvelée, au terme d’une négociation avantageuse pour la ville
Le conseil municipal qui s’est réuni lundi aprèsmidi a notamment permis d’apprendre que le port de l’île des Embiez continuera d’être géré par la société Paul-Ricard. Ce bout de terre cher au coeur de l’inventeur de la célèbre boisson anisée, qu’il avait acquis en 1958 et sur lequel il repose aujourd’hui en paix, était arrivé à un tournant de son histoire : si sa famille en est bel et bien propriétaire, le port est, lui, sur le domaine public, et la délégation de service public (DSP) était arrivée à son terme.
Une redevance multipliée par !
Après plus de 50 années de concession, il fallait légalement lancer un appel à concurrence, dont le résultat a été annoncé en séance : « Les candidats avaient jusqu’au 20 décembre 2017 pour présenter un dossier, a expliqué le maire, Jean-Sébastien Vialatte. Deux ont particulièrement retenu notre attention, du fait de la qualité de leur projet. Et c’est la société PaulRicard, la mieux-disante à tous les niveaux du cahier de charges (exploitation, animation, entretien…), qui a décroché le contrat : elle présente un volet “développement durable” très élevé, une grande qualité de services et, en plus, elle versera à la ville une redevance (d’occupation du domaine public, Ndlr) élevée: 595000 euros HT par an, au lieu de 10 000 euros jusqu’à présent », s’estil réjoui. Mais, également, une part variable de 4 % des recettes annuelles perçues auprès des usagers du port ! Une bonne nouvelle pour les finances de la commune, qui s’accompagne d’une autre “petite” satisfaction : « Nous avons obtenu de la société Paul-Ricard qu’elle mette, à l’entrée du port, une pancarte où il est écrit “Port des Embiez - ville de Six-Fours”.» Commentaire, dans la foulée, d’Erik Tamburi (opp.): « C’est bien, vous avez réussi à replanter le drapeau de la
« Sur le projet d’extension du cinéma, nous en sommes à la phase du dépôt de permis de construire. Nous avions d’ailleurs demandé l’aide du Centre national du cinéma (CNC), qui avait refusé de nous subventionner. La ville a fait un recours devant le conseil d’Etat, et a gagné. Mais comme ce sont des gens de mauvaise foi, ils ont à leur tour réintroduit un recours pour retarder les choses. » Jean-Sébastien Vialatte
« M. le maire, je voulais vous remercier pour votre diligence suite au drame vécu par une famille de Six-Fournais (un couple de retraités dont la maison, située avenue De-Lattrede-Tassigny, a brûlé et où plusieurs animaux de compagnie ont péri, voir notre édition du //). La mairie s’est immédiatement saisie de ce dossier, et c’est bien là la solidarité qu’on peut en attendre. » Erik Tamburi ville sur cette île privée. » La durée du contrat a été fixée à quinze ans, à compter du 1er janvier 2019. ET AUSSI
Attribution de logements sociaux - Le maire était fier d’annoncer que, dans le cadre des commissions d’attribution des logements sociaux, plusieurs d’entre eux bénéficieront à ses administrés : « Nous avons la possibilité, malgré notre situation de carence, de proposer, nous, à l’Etat, des personnes susceptibles de rentrer dans nos logements sociaux. » Et force est de constater que la municipalité est entendue : pour les logements de Barras, sur les à attribuer, le maire à fait savoir qu’ils iront à « familles habitant déjà à Six-Fours, travaillant à Six-Fours et dont les parents y ont leur résidence. » Pour le programme Logirem, chemin de Jaumard : «Sur logements présentés à la commission : familles habitant Six-Fours et y travaillant déjà. » Et d’ajouter : « Je dois dire que l’Etat joue parfaitement le jeu avec nous. » Un bon point salué par l’opposition et notamment Frédéric Boccaletti (RN) : « On se rend enfin compte qu’en matière de logements sociaux, la préférence communale peut s’appliquer. »
Un nouveau kiosque à journaux place Jean-Jaurès - «La presse de la rue de la République va fermer. Mais comme c’est un facteur d’attractivité important pour le commerce local, a dit le maire, nous allons installer un kiosque à journaux sur la place Jean-Jaurès (derrière la mairie). On va enlever l’actuel demi-kiosque à musique qui ne sert pas à grand-chose. » Le temps de la procédure de mise en concurrence, il pourrait voir le jour en début d’année . Il a également précisé que le local qui accueille l’actuelle maison de la presse, qui appartient à la mairie, va être rénové avant d’être reloué à un autre commerce. « Quel type de commerce voulez-vous à la place pour enrichir la vie commerciale du centre-ville ? », l’a interrogé Erik Tamburi. « Pour l’instant je ne sais pas exactement. Mais ce sera quelque chose qui n’existe pas déjà et qui sera ouvert si possible le samedi après-midi. On a quelques pistes de commerçants qui se sont fait connaître, dans le domaine de l’électroménager ou des arts de la table notamment», a-t-il cependant dévoilé.