Les Gardéennes au buzzer…
débarque de la région lyonnaise, où il entraînait le club de Saint-Julien-DenizeGleize. Il confie ses impressions en ce début de saison : « En arrivant, j’ai trouvé un groupe serein et confiant, avec l’envie de bien faire et de progresser. Je tiens à
féliciter Sandra Roquelaure pour son travail et la saine base qu’elle a laissée. Notre début de saison est difficile ( défaites) mais nous n’étions pas au complet. L’absence de Marion Ghigo, dont la blessure la tiendra jours loin des parquets, et celle de Tiffany Boutez, qui pourra reprendre contre La Garde, sont à prendre en compte. Les filles ont conscience de l’enjeu et travaillent dans ce sens. Car si, dans le premier match, il y a eu un relâchement qui fut fatal, dans les autres, la marche était trop haute. Et puis nous enregistrons la signature de trois joueuses qui viennent renforcer notre base arrière : Fanny Grossi, Adeline Rodriguez et Orlane Lloret. Nous pouvons créer la surprise ! ». Il ne reste que quelques secondes à jouer, nous en sommes à 29-29, Karine Bonnus pose un temps mort. L’enclenchement se passe moyennement et Roxanne Iribaren récupère le ballon au poste de pivot avant de se faire « descendre » dans la zone. Penalty. Adina Tuvene ne tremble pas et trompe la gardienne de Beauvallon. 30-29 pour La Garde. C’est fini !
« Submergées »
Un scénario ubuesque limite improbable après une entame catastrophique. Menées 6-0 puis 10-2, les coéquipières de Leygues sont revenues grâce à leur banc (Genest, Khouja, Mazut, Iribaren). À la pause, le plus dur est fait (15-15), et en seconde période, les Gardéennes font la course en tête avant le finish que l’on connaît. « Beauvallon nous a surpris au début car ça courait de partout et dans tous les sens. Nous étions submergées. C’est une victoire collective car chaque joueuse a apporté son écot. Que ce soit Leygues dans les buts, Genest pour son leadership ou Iribaren qui finit meilleure marqueuse avec 6 buts. Ce succès permet de rattraper la défaite concédée face à Ajaccio en ouverture. Désormais, il faut battre Hyères dans le derby pour vraiment lancer la saison », conclut une Karine Bonnus aux anges. Il y a de quoi.