Des retombées économiques et culturelles
L’ouverture de la Fondation Carmignac et sa fréquentation importante génèrent des retombées économiques, évidentes, même si elles sont encore difficiles à quantifier. En terme d’emploi, la Fondation a embauché cinq personnes en CDI et créé 36 postes, pas tous saisonniers, qui passent par des agences extérieures et des prestataires locaux. Il s’agit de la gestion de l’accueil, de la boutique, de la sécurité ou de l’entretien… « Au total, que ce soit d’un point de vue artistique ou économique, nous travaillons avec plus d’une cinquantaine d’entreprises, d’associations ou de structures locales , indique Charles Carmignac. Il ne s’agit pas de faire de la Fondation une île dans l’île. L’idée c’est plutôt de tisser des liens assez organiques, des liens humains avec le territoire, les gens, les institutions. » L’exemple que donne Charles Carmignac, c’est la façon dont a procédé la Fondation quand il a fallu installer des bancs dans le jardin : c’est un bois local, l’eucalyptus, qui a été choisi. Il a été sélectionné et coupé par les membres d’une association locale dédiée à la préservation de la forêt, les Casques verts. Et leur design a été confié à des lauréats de la Design parade, un événement phare de l’agenda culturel hyérois, et désormais métropolitain, porté par la Villa Noailles. « Les projets qui font se rencontrer artistes et population, associations, partenaires locaux sont très intéressants, poursuit Charles Carmignac. Il y a plein de choses à imaginer pour dessiner et composer avec toutes les forces en présence. »