« Les parents veulent se réapproprier la naissance de leur enfant»
Combien de naissances sont-elles concernées par protocole Alternative ? Sur une année pleine, nous avons eu suivis de grossesse et naissances « alternatives» pour environ naissances à Hyères.
Pourquoi une telle différence entre le nombre de suivi de grossesse et de naissances ? Pour ces débuts nous avons été particulièrement prudentes. Prudentes dans les critères d’acceptation des suivis de grossesse - par exemple nous avons écarté les premières grossesses - et prudentes par la suite, au moindre doute, nous avons dirigé les futurs parents vers la filière classique. Enfin, % des grossesses ont nécessité d’être prises en charge médicalement dans les derniers jours de gestation ou le jour de l’accouchement.
Quel bilan tirez-vous de cette première année d’exercice ? Très bon. Peu de sites en France proposent cette possibilité d’accouchement et des études montrent que la demande est vouée à la hausse. Nous sommes dans une période de prise de conscience des parents qui veulent se réapproprier l’instant de la naissance de leur enfant en se responsabilisant. D’autre part, cette initiative a permis d’augmenter le nombre de naissances dans le service, en effet, certains parents viennent de loin pour suivre cette préparation « Alternative » et cela fait grossir le nombre d’accouchements au centre hospitalier.
Comment voyez-vous la suite ? Nous espérons dépasser les naissances « Alternative » l’an prochain et consolider ce service. L’expérience aidant, nos critères de sélection vont s’adoucir. Par exemple, nous acceptons désormais les premières grossesses. Nous avons ouvert également les naissances alternatives aux parents préparés par des sages-femmes libérales. Tout cela nous laisse penser que l’activité a la capacité de doubler dans l’année à venir.