Vuillemot veut les mêmes renforts que ceux accordés à Grenoble
Une semaine avant la visite du ministre de l’Intérieur (annoncée, mais suspendue à sa demande de démission) , ce vendredi, à Toulon et La Seyne, Gérard Collomb était en déplacement à Grenoble, dont l’aire métropolitaine et les quartiers urbains connaissent, depuis deux ans, une situation comparable à celle de l’ouest toulonnais : une montée de la violence sur fond d’accentuation du trafic de stupéfiants. Pour y faire face, le ministre a annoncé que la métropole grenobloise sera pourvue de 35 policiers supplémentaires en étant intégrée « dans la deuxième vague des “quartiers de reconquête républicaine” dans les douze prochains mois ». Mais d’ici là, Gérard Collomb a indiqué que l’antenne de la police judiciaire de Grenoble « sera renforcée au printemps », qu’une « cellule de renseignement opérationnelle contre les stupéfiants sera mise en place rapidement », et qu’« une vingtaine de jeunes policiers sortis d’école seront affectés dans l’agglomération d’ici fin 2018 ». A la lecture de ces déclarations, le maire de La Seyne affirme qu’il « ne demande pas autre chose, s’agissant des moyens spécifiques de sécurité policière ». « Il suffit d’accorder à la métropole toulonnaise les mêmes moyens que dans l’aire grenobloise, tant la situation est comparable : Grenoble et ses deux communes mitoyennes Échirolles et Saint-Martin-d’Hères comptent 234776 habitants, tandis que Toulon et La Seyne abritent 232382 résidents. Et 36438 personnes vivent dans les quartiers prioritaires “politique de la ville” de ces communes d’Isère, pour 36736 dans nos deux communes du Var. » D’où cette conclusion de Marc Vuillemot : « À problèmes identiques de même ampleur, solutions identiques de même ampleur. C’est du moins ainsi que ça fonctionne dans une république égalitaire : ce qui vaut là doit valoir ici ».