Le conseil municipal des enfants va faire entendre ses voix
Les enfants ont des idées et pourront bientôt faire entendre leurs doléances. En partenariat avec l’Éducation nationale, la municipalité va prochainement mettre en place un véritable conseil municipal régi par les écoliers et collégiens de la commune. « Ces rendez-vous citoyens regrouperont des élèves de CM1 et CM2 et de 6e et 5e, choisis après examen de leur candidature. Deux représentants de chaque classe seront élus et la parité sera respectée. L’école paroissiale de la ville aura elle aussi son élu, le conseil municipal des enfants sera ainsi composé de vingt-neuf membres au total », explique Thierry Albertini, maire de La Valette. L’idée d’un conseil municipal des jeunes se réunissant trois fois par an semble actée, des détails d’organisation et de logistique demeurent et sont en cours de finalisation. Afficher sa photo aux abords de la cour, battre le préau pour sensibiliser devraient donc concerner les postulants du 19 novembre et le début de la campagne, au 1er décembre, et la proclamation des résultats. Une réunion a donc eu lieu en présence des différents acteurs, afin de définir les modalités d’usage comme la fréquence des conseils municipaux et des commissions traitant des différents thèmes.
La politique par les jeunes
L’éducation bien évidemment mais aussi l’environnement, la solidarité ou bien encore les loisirs feront débat à l’ordre du jour des réunions entre les jeunes élus. Les questions et remarques soulevées par les juniors seront ensuite soumises au conseil municipal des adultes ; une passerelle intergénérationnelle avec pour trait d’union la politique de la ville. Avant de siéger, il faudra cependant pour ces derniers faire acte de candidature en remplissant un dossier où seront mentionnées les motivations et l’adhésion à la charte de conseiller. L’heure sera ensuite à la campagne électorale. Et si l’investissement pour la ville a toujours été présent chez les écoliers et collégiens, ils peuvent s’informer sur la procédure à suivre auprès de leurs établissements ou en contactant les services des affaires scolaires et de la petite enfance, en charge du projet. Le futur premier magistrat de la commune est peutêtre parmi eux.