« On fera encore mieux »
« Vous avez adoré le GrandPrix . Vous aimerez encore plus celui de ! ». Christian Estrosi, président du GIP Grand Prix de France F, a donné le coup d’envoi de l’édition hier matin au Salon international de l’automobile de Paris. Entouré de Chase Carey, le patron de la F1, de Jean Todt, le président de la Fédération internationale de l’automobile et de Nicolas Deschaux, le président de la Fédération française du sport automobile, Christian Estrosi a annoncé que l’épreuve française du championnat du monde aura lieu le 23 juin 2019 au Castellet.
. spectateurs
« Après dix ans sans GrandPrix de France, l’édition 2018 a été une formidable réussite sportive et un énorme spectacle. Nous avons attiré 160 000 spectateurs et 440 millions de téléspectateurs dans le monde. Cela prouve que la France a vraiment envie de sport automobile. » Des propos confirmés par Chase Carey, le grand manitou de la F1 aux bacchantes argentées qui souligne « l’importance de la France dans le sport automobile ». S’il ne boude pas son plaisir, Christian Estrosi admet qu’il reste des points à améliorer avant de pouvoir amorcer sereinement le virage de 2019. « Nous sommes en train de faire l’inventaire. Mais qu’on ne dise pas que le GP de France se résume à des problèmes d’accès. Cela n’a pas été forcément pire que pour d’autres circuits qui accueillent des épreuves du championnat du monde depuis des années. » Il n’empêche, des pistes d’amélioration sont d’ores et déjà à l’étude. « On fera encore mieux. C’est là-dessus que nous mettons le paquet », a assuré le maire de Nice qui a évoqué des solutions de type « navettes ou parkings-relais » et annoncé que des start-up travaillant « dans le domaine de la mobilité » avaient été sollicitées par l’organisation du Grand-Prix « pour imaginer des solutions susceptibles de réduire ces difficultés d’accès de 30, 40 ou même 50%. » S’il admet qu’ «onnevapas aménager des autoroutes pour 2019 », Christian Estrosi ne compte en rester là.
« Un formidable booster »
Il souhaite rapidement «engager des discussions avec Chase Carey pour regarder s’il est possible d’aller au delà du contrat actuel » de cinq ans avec l’autorité organisatrice de la F1 et raisonner sur « une zone de 8 à 10 ans permettant d’envisager avec les collectivités locales de travailler sur des périodes d’amortissement plus importantes. » Une condition impérative avant d’envisager la construction de nouveaux axes routiers. Autre élément de satisfaction pour l’organisateur du Grand-Prix : des retombées économiques conformes aux objectifs. « Nous avions prévu un impact de 68 millions d’euros, et il est largement au rendezvous. Ces retombées vont s’amplifier au fil des années. En matière d’hôtellerie et de tourisme, nous avons obtenu un taux de remplissage de 100% depuis la frontière italienne et jusqu’au-delà de la Provence. » Pas de doute, ainsi que l’explique le président de la FFSA, « la F1 est un formidable booster. » Pour le Var, pour la région et pour la France.