11 avril 2017 : le bus de Dortmund attaqué à l’explosif
Après avoir éliminé Manchester City en huitièmes de finale, l’équipe de Leonardo Jardim se déplaçait à Dortmund. La match aller de ce quart de finale de Ligue des champions - s’annonçait palpitant. Des centaines de fans monégasques avaient fait le déplacement pour assister à la rencontre. Le stade était plein. Devait être plein. Car en quittant l’hôtel pour se rendre au stade, le bus de l’équipe allemande alors entraînée par Thomas Tuchel a été attaqué à l’explosif. Sur les trois bombes cachées dans les haies de l’hôtel, seulement deux explosent. La détonation brise les vitres du bus. Le côté droit est touché. A l’intérieur, le défenseur espagnol Marc Bartra est blessé sérieusement au poignet. Il sera forfait pour le match finalement reporté au lendemain, et opéré. Par chance, qu’un seul des nombreux clous et objets métalliques n’a réussi à percer le blindage. Un boulon s’est figé dans l’appuitête, évitant de faire des dégâts irréversibles. D’autres ont été retrouvés à près de m de l’explosion. L’homme à l’origine de tout ça sera arrêté quelques semaines plus tard. Sergej. W., électronicien de ans avait déclenché les bombes grâce à son téléphone portable depuis l’hôtel des joueurs. Mais connecté au Wifi, la police remontera jusqu’à lui après avoir été alertée par des mouvements boursiers suspects. Le motif de l’attaque ? L’argent. L’homme de nationalités allemande et russe avait en effet parié sur la dévalorisation boursière du club allemand (le seul côté en bourse) au cours d’une période très précise. Une cote en baisse, qu’il comptait provoquer à l’aide d’un attentat. Une histoire rocambolesque.