«La malnutrition, c’est aussi le combat des chefs»
À la tête des deux restaurants tropéziens du Byblos, Le B et le Rivea, Vincent Maillard rejoint l’équipe des chefs qui oeuvreront bénévolement le décembre.
Sur quelles bases reposent votre arrivée ? Notre groupe a rejoint cette année la chaîne des Collectionneurs initiée par Alain Ducasse. Donc, il était bien d’aller jusqu’au bout de notre engagement en s’investissant aussi pour la bonne cause.
Quel sera votre rôle le soir du décembre ? Je serai parmi les neuf chefs réunis aux Pins penchés à Toulon. Je m’occuperai du plat principal, le boeuf charolais, façon daube niçoise. Il sera accompagné de gnocchis à la parisienne préparés par Michaël Labat-Gest, mon confrère de la Bastide du Calalou à Moissac-Bellevue, qui lui aussi participe à l’opération pour la première fois.
Quels sont vos liens avec Alain Ducasse ? J’ai commencé en au Louis XV à Monaco. Ensuite, j’ai été chef cinq ans à la Bastide de Moustiers. C’est aussi lui qui m’a présenté à la famille Chevanne, propriétaire du Byblos, où je m’épanouis depuis onze ans.
En , les Restos du coeur demeure l’association la plus vitale à aider ? Disons que cela est lié à la nourriture et à la malnutrition. Un combat prépondérant pour les chefs qui sont des ambassadeurs du bien manger. Mais aussi là pour permettre de « manger » tout court !