La CAF du Var, partenaire majeur de l’éducation
Partenaire essentiel à la vie éducative, la Caisse d’allocations familiales du Var a versé, en 2017, 4 735 376 euros au titre des activités périscolaires.
Changement de réglementation
« Nous accompagnons les collectivités territoriales et apportons un soutien financier à travers, notamment, le versement de la prestation de services accueil de loisirs sans hébergement (PS ALSH) périscolaire, explique Nathalie Rochedy, responsable communication à la CAF du Var. Avant de continuer : « La subvention est attribuée, dans le cadre d’une convention, aux communes sous réserve de critères
d’éligibilité, dont la réglementation est en vigueur depuis 2008 et révisée en 2014. Celle-ci s’applique à l’ensemble des départements de
France .» Pour permettre à tous les parents l’accès au périscolaire, la caisse d’allocations doit valider les grilles de tarification des écoles.
« Le calcul de ces aides, en fonction des revenus de chaque foyer, permet tout de même aux familles de bénéficier d’un service à un coût inférieur au coût de revient », précise Nathalie Rochedy.
Fin de la gratuité à Toulon
Et si certaines communes, comme Toulon, a dû revoir la
gratuité du périscolaire, c’est pour répondre à la réglementation nationale. « La gratuité des actes ne peut pas ouvrir le bénéfice de la PS ALSH périscolaire, explique
la responsable à la CAF . Si la ville de Toulon exerçait la gratuité, elle a bénéficié de trois ans pour mettre en place cette tarification. Les tarifs pratiqués restent accessibles et dans la moyenne des autres villes de France. Sur le territoire toulonnais à la rentrée 2018, le montant de la subvention de la CAF s’élève à 54 centimes par heure réalisée. »
Un financement important de la CAF
L’année dernière, Toulon avait pu bénéficier de 1,9 million
d’euros de financement au titre des activités extrascolaires. Un contrat « enfant jeunesse » a également été établi entre la Ville et l’organisme. « La CAF du Var et la ville de Toulon sont liées par un contrat enfance jeunesse, conclut Nathalie Rochedy. Un contrat dans lequel la CAF, en qualité de cofinanceur, verse près de 13 millions d’euros sur quatre ans pour soutenir les crèches, les centres aérés ou des lieux d’accueil enfants parents. » Un investissement important dans l’enfance et l’éducation qui permet aux familles d’accéder à des services préférentiels à « moindre coût » et qui est indispensable à la vie éducative de la Métropole.