La Ville révise son plan d’urbanisme
Une réunion publique a permis aux Ollioulais de constater que la Ville maîtrise son urbanisation. Il manque toutefois 229 logements sociaux pour être en conformité avec la loi SRU
Mardi soir, le maire d’Ollioules, Robert Bénéventi, avait convié ses administrés, par courrier nominatif, a une réunion publique concernant la révision allégée du Plan local d’urbanisme (PLU). Pour cette présentation, qui se tenait devant une salle Jean-Moulin remplie, le premier magistrat était accompagné de M. Duval, directeur général des services de la ville, de Mme Garnier, responsable du bureau d’étude Citadia, qui a réalisé cette révision, de Mme Marsalon, directrice du service urbanisme, de Mme Audigier, adjointe déléguée à l’urbanisme et de Mme Meyer, responsable du pole planification de la Métropole TPM. Le maire a fait le point sur la situation : « Depuis le 1er janvier, nous sommes dans la Métropole TPM. La compétence urbanisme est donc renvoyée à TPM, c’est la première contrainte. La deuxième, c’est l’article 55 de la loi SRU, qui dit que nous devons avoir 25 % de logements sociaux. Nous en avons beaucoup mais pas 25 % et nous avons jusqu’à 2025 pour arriver à ce chiffre. Il en manque 229, par période triennale, et malgré notre bonne volonté, je suis inquiet. Vous le voyez, ce PLU n’est pas la volonté complète du maire d’Ollioules et de ses élus, c’est un PLU qui tient compte des contraintes de la loi. »
Légère baisse de la zone agricole
Le PLU, voté en décembre 2016, a déjà été modifié en 2017. Lors de cette réunion, c’est une nouvelle révision qui a été présentée. Les points modificatifs ont été abordés un par un et il en ressort une légère augmentation des zones urbaines (+1,33 ha) et une légère baisse de la zone agricole (moins de 1%) due principalement à la nécessité de réaliser des logements sociaux. D’autre part, on note une augmentation des espaces verts protégés (EVP) et des espaces verts urbains (EVU), les espaces boisés classés (EBC), eux, restent stables. La ville d’Ollioules a respecté ses orientations majeures qui sont le respect de la nature, de l’identité villageoise à entretenir et l’image à valoriser et enfin le renforcement de la dynamique économique de la commune. Le maire a conclu la réunion par quelques chiffres comparatifs entre le PLU de 2016 et la révision de 2018 (voir ci-contre) qui montrent que les zones naturelles et les zones agricoles représentent au total 67 % du territoire, soient les deux tiers de la surface totale de la commune, qui est de 1965 ha. Pour finir, il a écouté les inquiétudes des habitants, notamment ceux du quartier Saint-Roch, où des logements sociaux sont prévus.