Le choix du roi attendra
Les deux semaines de trêve n’auront pas été suffisantes pour remettre sur pied Laurisa Landre et Jessy Kramer. C’est avec une équipe une nouvelle fois amoindrie que le TSCV se déplace à Nice
Tout le monde, Sandor Rac le premier, les attendait avec impatience. Comme un petit cadeau de Noël en avance. Mais au pied de Vert Coteau, lundi, point de Laurisa Landre ni de Jessy Kramer. La pivot et l’arrière, le genou et la cheville en vrac, n’ont pas été autorisées par le staff médical à reprendre la compétition. « J’ai dû me plier à leur décision, concède l’entraîneur toulonnais. On va attendre encore un peu avant de les récupérer... » Une semaine ? Deux ? Personne ne le sait, même si leur retour est imminent. Et tant mieux, car le temps presse. Lors de ce deuxième tronçon de phase régulière du championnat qui se terminera début novembre avec l’Euro 2018, le TSCV va en effet affronter des concurrents directs pour les play-offs (Nice, Fleury et Besançon) avant de conclure par l’ogre brestois.
Jurisic elle aussi sur le flanc
La première partie de ce quadriptyque se déroulera ce soir à Nice (20 h 30). Sans Kramer et Landre donc, mais aussi sans Jurisic – qui ressent une nouvelle fois des douleurs au genou. Laurie Puleri, toujours en manque de rythme offensif, sa soeur Emma, tout juste remise d’une fracture du nez, et Siraba Dembélé, absente ces derniers temps pour raisons personnelles, seront, elles, bien du court déplacement dans les Alpes-Maritimes. « C’est un beau challenge qui nous attend, reconnaît Sandor Rac. Nous avons bien travaillé pendant la trêve, mais entre l’entraînement et la réalité du terrain, il y a un écart. Est-ce qu’on pourra tenir soixante minutes face à Nice ? Je l’espère... » Avec toujours aussi peu de rotations d’expérience, il est permis d’en douter. Le jeu niçois, sans être exceptionnel, repose en grande partie sur le duel physique. Stopper Abdelmalek, Prudhomme ou Blonbou demandera une grande débauche d’énergie à Catani et consorts. « C’est la défense qui pourra nous faire gagner ce match. Mais pour une fois, cela dépend aussi de la prestation de l’adversaire », conclut un Sandor Rac réaliste sur les chances de son équipe, mais les manches déjà retroussées pour créer l’exploit chez le voisin niçois.