Deux femmes se présentent au commissariat de La Seyne avec un obus dans une boîte
Deux Seynoises ont découvert un obus dans la nature et l’ont transporté au commissariat de La Seyne. Une décision non sans risque. Ces deux jeunes femmes se sont présentées au commissariat de La Seyne avec un obus « potentiellement en état de fonctionner », a-t-on appris de sources policières. Le service de déminage de la sécurité civile, à Marseille, a été alerté. Les deux promeneuses avaient découvert cette munition lors d’une promenade dans les alentours du Beausset. L’engin de mm de diamètre était partiellement enterré. L’obus a donc été déterré et même nettoyé avant d’être placé dans une boîte en plastique. Les deux femmes ont alors décidé d’emmener l’objet dans le commissariat le plus proche de leur domicile, ce samedi vers heures. Le petit obus a été placé « en sécurité » dans l’attente d’une pris en charge par les démineurs. Les autorités rappellent qu’en cas de découverte d’une munition, il ne faut surtout pas la manipuler et prévenir les forces de sécurité en composant le «».
« Vous avez eu de la chance!»
« Vous avez donc perdu le contrôle de votre véhicule qui s’est encastré contre un arbre », a résumé Patricia Krummenacker, la présidente. « Quand les gendarmes sont arrivés, ils vous ont soumis à un test d’alcoolémie qui s’est avéré positif. Vous buvez souvent, monsieur ? », l’a-t-elle interrogé. « Non, je ne suis pas alcoolique. Je suis dépendant à la cigarette mais pas à l’alcool », a répondu le prévenu. La représentante du ministère public, Carine Cauchy, a d’emblée lancé au mis en cause : « Monsieur, savez-vous que vous avez de la chance d’être encore sur vos deux jambes ? Je vois votre sourire en coin. Vous prenez tout ça à la légère. Vous avez tort. Vous avez été condamné à 17 reprises et là, vous rouliez avec 1,32 gramme dans le sang ! Ce véhicule, vous l’aviez acheté il y a deux jours et vous ne trouvez rien d’autre à faire que de conduire ivre ! », a-t-elle vilipendé avant de requérir dix mois de prison et une annulation de son permis sans possibilité de le repasser pendant un an.
« Une peine utile… »
En défense, Me Philippe Berthet a dépeint «un jeune homme qui a du remord et a conscience de ce qu’il a fait ». Il a plaidé pour une « peine utile comme un travail d’intérêt général qui serait beaucoup mieux adapté que la prison ». En vain.