L’art pictural chinois s’expose aux cimaises du Transbordeur
Le Transbordeur propose jusqu’au 31 octobre, une exposition originale : « Attire d’Ailes » est dédiée aux oiseaux, grues, aigrettes ou aigles, mais pas seulement ! C’est aussi une mise en lumière de l’art pictural asiatique avec ses encres noires sur papiers de riz. Et ce, grâce à 9 artistes amateurs, de la Villa Sainte-Marie de Toulon, unis dans la même thématique, proposant un regard et une approche différente dans l’utilisation de cette technique ancestrale. « C’est une technique compliquée, due à une très grande variété de papiers de riz d’une part et leurs spécificités très absorbantes d’autre part. Le peintre doit redoubler d’ingéniosité afin de maîtriser cette absorption. Il est impossible de revenir en arrière, pas de correction possible avec l’encre de chine et le papier de riz, si vous faites une erreur, vous recommencer tout », explique l’un d’eux. Ces 9 artistes progressent ensemble depuis de nombreuses années, sous forme de stage avec des maîtres calligraphes aux techniques variées du «sumi-e». « Ce n’est pas que de la peinture, c’est une ambiance, une philosophie », ajoute un autre artiste. L’exposition zen « Attire d’Ailes » ouvre ses portes au Transbordeur du lundi au vendredi, de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h. Entrée libre. C’est avec bonheur que, quinze ans après sa dernière exposition à la villa Tamaris, les amateurs d’art contemporain retrouveront les oeuvres de l’artiste barcelonais Joan Rabascall. Si sa précédente exposition était essentiellement consacrée au monde de la peinture, cette fois c’est la culture médiatique et ses excès que l’artiste, au travers de sa vision acide et critique, veut dénoncer. Ce maître du collage comme de la photographie utilise ces techniques pour que ses images révèlent ce qu’il y a au-delà des apparences ou pour dénoncer l’envahissement du paysage par les antennes et les panneaux publicitaires qui sont devenus tellement familiers que l’on ne les remarque plus dans la vie réelle. Cette exposition qui se tient jusqu’au 3 février 2019 est visible à la villa Tamaris tous les après-midi sauf les lundis et jours fériés.