Opération des glandes salivaires, complexe mais bien rodée Soins
Fort d’une solide expérience du monitoring peropératoire, l’IUFC à Nice se hisse en 1re place pour le nombre de chirurgie des glandes salivaires
Quelque 120 interventions par an. C’est à Nice, plus précisément à l’IUFC (Institut universitaire de la face et du Cou) que l’on a traité chirurgicalement le plus grand nombre de tumeurs des glandes salivaires (classement du Point 2018). L’IUFC, connu et reconnu comme centre expert et de recours, s’est spécialisé dans la prise en charge des situations cliniques complexes ou rares. Et c’est le cas des tumeurs des glandes salivaires ou parotides. Plus de précisions avec le Pr José Santini, spécialiste en otorhinolaryngologie et chirurgien cervico-facial.
Quelques précisions sur ces tumeurs assez méconnues ? Il s’agit de tumeurs le plus souvent bénignes ( à % des cas). Néanmoins, des formes plus graves peuvent être mises en évidence, qui nécessitent une prise en charge rapide. Existe-t-il des facteurs de risque ? Aucun n’a pu être mis en évidence, pas même la consommation de tabac. On a simplement constaté que les femmes sont un peu plus souvent atteintes que les hommes, avec un âge moyen de survenue se situant entre et ans. Mais, la maladie semble vraiment frapper au hasard. Quels sont les symptômes ? La maladie se manifeste aussi simplement que par une « boule » devant l’oreille qui se met à grossir. Généralement, ce n’est pas douloureux. Mais, consulter s’impose ; s’agissant de tumeurs potentiellement graves, il faut expertiser rapidement. Selon l’examen clinique et les résultats de l’imagerie – une simple échographie le plus souvent, un IRM plus rarement – on prend la décision d’opérer. Lorsque la tumeur est localisée, la chirurgie suffit à la traiter. La présence de métastases impose une chimiothérapie.
Comment se déroule la chirurgie des glandes salivaires ? Ces glandes étant traversées par le nerf facial (qui commande les muscles de la face), il s’agit d’une opération très délicate, assez longue (de h à heures) sous anesthésie générale. Souvent, les patients sont très inquiets et se tournent vers des centres experts. À l’IUFC, nous pratiquons cette intervention en routine depuis ans. Elle a bénéficié d’outils modernes comme le monitoring peropératoire du nerf facial. On peut, pendant l’intervention, « gérer » ce nerf et s’assurer qu’il n’est pas touché.