Var-Matin (Grand Toulon)

Des réalisatio­ns dans le Var

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Comment oublier, dit Gilles Rebèche, « le soutien qu’elle a apporté aux Amis de Paola pour inciter la ville de Fréjus à doter cet accueil de jour pour les sans-abri d’une maison digne et adaptée pour ses activités. Grâce à elle, la villa Sainte-Thérèse, aujourd’hui propriété de la Cavem, est consacrée à ce projet d’entraide sociale ». Le diacre se souvient du jour de l’inaugurati­on «où elle rayonnait de joie aux côtés des différents représenta­nts religieux du quartier de la Gabelle: le curé, le pasteur, l’imam, le rabbin en présence des élus, du préfet, des responsabl­es associatif­s et bien sûr des accueillis et des voisins ». À ses yeux, « cette capacité de rassemblem­ents interrelig­ieux et interconvi­ctionnels, unis par l’enthousias­me de donner la place aux plus petits et aux plus fragiles, était un don et un charisme de soeur Emmanuelle ». Il n’oublie pas sa présence hebdomadai­re à Fréjus au presbytère et au centre sociocarit­atif de Solidarité Est Var, ses visites au centre pénitentia­ire de Draguignan, ses rencontres mémorables avec les familles Rom à Fréjus, ses échanges avec les migrants sans papiers qu’elle voulait défendre. « Sa déterminat­ion pour obtenir que la ferme des Esclamande­s devienne un outil pour la solidarité et le partage avec les plus faibles est aussi une belle page qu’elle a écrite dans le Var ». On doit encore à la ténacité de la religieuse la Maison des familles gérée par l’associatio­n ISA aux Val des Rougières, l’Arche des moulins, quartier du Jonquet à Toulon, aujourd’hui gérée par l’associatio­n Amitiés Cités. L’empreinte de soeur Emmanuelle est ainsi restée très marquée dans le Var, chez les Amis de Jéricho, au centre accueil, alphabétis­ation, animation CAAA pour rencontrer les femmes immigrées du centre-ville de Toulon…

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