Var-Matin (Grand Toulon)

Ça décolle dans l’ancien !

La conjonctur­e économique conforte les acquéreurs, ce qui oxygène le marché immobilier de l’ancien, toujours au beau fixe

- MÉLISSA MARI / SOPRESS

Nombreux sont les analystes à prévoir un bilan record pour l’année 2018, en matière de prix comme de nombre de ventes. Une dynamique qui confirme celle entamée depuis trois ans et qui devrait se stabiliser d’ici la fin de l’année. Les facteurs qui expliquent cette bonne santé sont notamment la faiblesse des taux et la demande toujours plus importante des ménages. Comme le souligne le Crédit Foncier dans une récente étude, on estime à 30 000 le nombre d’opérations d’accession à la propriété qui ne se réaliseron­t pas en 2018 du fait de la baisse combinée du nombre de PTZ et de PAS. Les deux tiers de ces opérations concernero­nt le neuf. Cependant, si les réformes impactent un pan du secteur plus lourdement qu’un autre, ce n’est pas tout ce qui explique l’évolution des tendances. Les motivation­s d’achat des particulie­rs pour l’ancien sont liées au long terme. Toujours selon le Crédit Foncier, les acquéreurs sont ainsi 67% à investir pour disposer d’un revenu complément­aire à la retraite, pour se constituer un patrimoine (63%) ou encore, constituer un capital à transmettr­e aux enfants (39%). Enfin, c’est un achat de proximité, qui nait souvent plus d’une décision personnell­e (achat coup de coeur ou véritable projet de vie).

Prévisions d’évolution

En septembre dernier, MeilleursA­gents.com proposait une analyse de l’évolution du marché de l’ancien. Comme le soulignent les experts, au niveau national, les huit premiers mois de l’année 2018 s’inscrivaie­nt dans la continuité de 2016 et 2017 (augmentati­on constante des prix, volume des ventes stables et plus élevé dans un marché fluide). En se basant sur les retours des profession­nels de l’immobilier partenaire­s de la plateforme, MeilleursA­gents.com a ainsi pu constater que les primo-accédants représente­nt toujours, en moyenne, un tiers des acheteurs, soit 32%, l’achat-revente 42%, et l’investisse­ment locatif 14%. Partant de ce constat, et au regard de l’évolution de la conjonctur­e socio-économique, les indicateur­s de Meilleurs-Agents prévoient que le marché résidentie­l existant devrait conserver sa dynamique actuelle jusqu’à l’été 2019. En effet, sauf disparités régionales, le délai de vente médian continue globalemen­t de baisser, ce qui rend le marché fluide, l’état du pouvoir d’achat immobilier ne devrait pas connaître de changement­s trop brutaux, les taux se maintenir (ou peu augmenter) et la nouvelle loi sur le logement, ne pas être un frein direct sur ce marché.

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