La révolution est un combat de poètes
Le café-théâtre de la rue Berny a programmé, ce dernier week-end d’octobre, deux soirées qui n’ont pour point commun que la poésie ou tout au moins des visions de poètes. Vendredi soir, la pièce maîtresse de la saison sera jouée, comme chaque mois, par le talentueux Paul-Noël Jourdan, dans le personnage picaresque de Dgé Quéfara, faiseur de révolution. Cette comédie de Tonton Dgé, bourrée de sens et d’humour, à la Aristophane, est un hommage à tous les défenseurs de la libre parole, de la liberté d’expression, du politiquement incorrect, en un mot à tous les « constroys » de l’humanité. Après avoir appris le « Hou Con », les spectateurs seront convaincus de suivre Dgé Quéfara... La Révolution (entrées : 10 euros ou 15 euros avec adhésion). Samedi soir, Paul-Noël Jourdan lira les oeuvres d’un Seynois, ancien de l’USS Rugby, ancien des chantiers et plus que jamais fier d’une seynitude affirmée. Avec Henri Giovanetti, c’est la mémoire de la ville qui s’ouvrira dans des textes, des poèmes, des réflexions sur le terroir et sur ceux qui l’habitent. Un grand moment d’intimité à partager entre amis de La Seyne-sur-Mer (entrée au tarif unique de 5 euros, avec adhésion). Ces deux spectacles débutent à 21h. Les portes s’ouvrent à 20 h pour le convivial tian de pâtes aux croûtons avec sa boisson (5 euros).
Réservations au 04.94.06.02.52.