La piste de l’hydrogène
Ce n’est pas parce Toulon ne figure pas parmi les villes les plus polluées de France (selon le classement Bonheur et Santé cité par Gilles Vincent), que l’air qu’on y respire est pur. Le vice-président de la Métropole Toulon Provence Méditerranée le sait parfaitement. Tout comme il est conscient que l’activité portuaire est source de pollution. « On sait que les navires de commerce qui font escale dans la rade de Toulon génèrent de la pollution atmosphérique, mais comme aucune mesure n’a jamais été réalisée sur le port, on ne sait pas en quelle quantité », confie Gilles Vincent. Une anomalie qui sera bientôt corrigée puisque l’association AtmoSud (ex-Air Paca) doit effectuer une analyse de pollution dans l’enceinte du port en . Selon les résultats de cette campagne de mesure, « il n’est pas impossible que le port de Toulon soit intégré à une future zone à faibles émissions », laisse entendre Gilles Vincent. Mais le viceprésident de TPM se veut rassurant. Si préserver la santé de la population est une priorité, il est important également de ne pas mettre à mal l’activité économique du port marchand. Aussi, plutôt que d’interdire l’accès à des navires jugés trop polluants, TPM se veut source de proposition. De solutions. Et souhaite participer avec les compagnies maritimes à la réflexion sur la motorisation de la future génération de navires à passagers. À ce sujet, si le gaz naturel liquéfié semble avoir la préférence des armateurs, Gilles Vincent croit dur comme fer à l’hydrogène.