La charge émotionnelle, le nouveau combat d’Emma
Après la charge mentale la
(1) blogueuse et bdéiste s’attaque à un autre motif d’inégalité entre les hommes et les femmes. « La charge émotionnelle » est son nouvel opus, qu’elle dédicacera demain à 18h30 à la librairie Charlemagne à Toulon.
Comment définissez-vous la charge émotionnelle ? C’est le souci permanent qu’on les femmes de s’adapter aux besoins affectifs de leur entourage. Les faire passer avant leurs propres envies. Au travail, ce sont elles qui vont s’occuper de la collecte pour faire un cadeau de naissance, qui vont organiser un pot de départ… Dans la vie personnelle, ce sont elles qui vont faire penser à leur conjoint d’appeler ses parents. S’attacher à ne pas faire de vague pour ne pas déranger ou vexer.
D’où cela vient-il ? Nous sommes éduquées à cela. Nous vivons dans une société patriarcale. On nous a attribué un rôle de facilitatrice dans lequel on se cantonne. Et ce depuis le plus jeune âge.
Comment peut-on s’en décharger ? Comme pour la charge mentale, il faut déjà en prendre conscience. C’est une notion assez invisible, difficilement quantifiable. Par cette BD, j’espère faire avancer les choses. Je suis quelqu’un d’engagé. J’assume être une militante féministe. C’est plus facile de faire passer un message via des dessins ? C’est en tout cas ma manière de procéder. Le dessin, comme l’humour, sont des armes puissantes. Et puis avec ce genre de format, on fait passer un maximum d’informations en un minimum de temps de lecture. Ça facilite l’accès. 1. Avoir à penser à tout, tout le temps pour la gestion de son foyer. Dédicace à la librairie Charlemagne, 50 bd de Strasbourg, Toulon. Demain de 18 h 30 à21 h.