Le navigateur Michel Delestang change de cap
Le représentant de la ville, licencié à l’association nautique locale, ne barrera plus Rostanbar2, mais n’abandonne pas la mer pour autant
Michel Delestang découvre à 12 ans le monde de la voile au Touring Club de France (devenu depuis le club de voile de Saint-Mandrier). Puis, il participe à ses premières régates sur Vaurien, 420, Ponant, qui devient par la suite le premier bateau de compétition de Florence Artaud qu’elle renomme Biotherm. Devenu moniteur fédéral et skipper en école de croisière, Michel Delestang se positionne comme administrateur et responsable de section régate dans différents clubs de la région toulonnaise. En parallèle, le compétiteur engrange de nombreuses victoires et trophées, inscrivant le nom de la petite ville de Saint-Mandrier en tête de liste. En 2017-2018, c’est en IRC (1) sur Rostanbar2-Ville de Saint-Mandrier qu’il rafle avec son équipe le Festival Armen, le SNIM (trophée de la Société nautique de Marseille), la Semaine de Porquerolles, le Trophée Sémac. Rencontre.
Récemment vous avez débarqué votre paquetage de Rostanbar2, qui a choisi d’autres objectifs, vous n’êtes pas tenté par le double ?
Non je préfère la convivialité d’un équipage et je suis altruiste de nature. Des propriétaires m’ont fait naviguer à mes débuts, maintenant je renvoie l’ascenseur. J’ai aussi envie de poursuivre d’autres aventures en mettant ma modeste expérience au service de bateaux sympas. Je ne serais pas contre de naviguer en voile classique et de tradition. Je reste ouvert à toute proposition...
Faites-vous toujours partie de l’association nautique SaintMandrier (ANSM) ?
Oui tout à fait, et je continue de naviguer sur d’autres bateaux du club. Je reste très attaché et pas que de par mon anneau dans ce joli port que j’affectionne depuis mon plus jeune âge, à cette ville qui m’a fait confiance et que j’ai aimé représenter en mer! 1. La jauge IRC est une jauge de course internationale reconnue par World Sailing, Fédération internationale de voile, créée en 2000 à partir du Channel Handicap System, destinée au calcul du temps compensé par un handicap pour les courses de voiliers. L’IRC permet de faire courir ensemble et de manière équitable des bateaux de tailles et de conceptions différentes. Les règles et contrôles sont gérés notamment par le Royal Ocean Racing Club (Grande-Bretagne) et l’Union Nationale pour la Course au Large (France).
Vainqueur de la Spi Dauphine (1992, 1993) ; du Challenge CVAT (depuis 10 ans, invaincu) ; de la Coupe des Lyons (2010, 2011, 2012) de l’IRC 2017-2018 ; du Festival Armen ; de la SNIM ; de la Semaine de Porquerolles ; du Trophée Sémac. 2018 : Trophée inshore en équipage UNCL (Union nationale pour la course au large)- Championnat de Méditerranée en équipage UNCL.