Vos réactions sur la protection du tombolo
Notre journal a récemment consacré deux articles à la protection du tombolo Ouest de la presqu’île de Giens. D’abord pour présenter l’étude du cabinet d’ingénierie Artelia, missionné par la ville, qui propose d’installer une digue immergée de 450 m (Var-matin du 30 octobre) ; puis la contreproposition du Pr Yves Lacroix (école d’ingénieurs Seatech, Université de Toulon) qui opte pour un ensemble de plusieurs digues immergées afin de minimiser les effets de l’érosion sur le linéaire côtier (Var-matin du 6 novembre). Ce sujet a appelé de nombreux commentaires de lecteurs, ce qui montre que les Hyérois sont très attachés à leur environnement, et plus particulièrement à la plage de l’Almanarre et la route du sel, porte-étendards du tourisme d’été et site très apprécié de balades, hors saison. Extraits
Un lecteur retraité, ex-ingénieur, nous a adressé un email : « Il faudrait pouvoir répondre à l’universitaire qui propose de prévoir un projet sur 50 à 100 ans, induisant un coût d’études important et un investissement exorbitant en travaux sur cette même durée. Il est en fait prévu d’ici à la fin du siècle une montée du niveau de la mer de 1 mètre, ce qui submergera totalement la route du sel. Aussi, ne serait-il pas plus raisonnable d’utiliser ce budget à des investissements plus sociaux ? »
Sur la page facebook Varmatin Hyères-Gapeau, Emmanuelle : « Pourquoi ne pas prendre exemple sur le Mont Saint-Michel ? Des parkings aux abords, des pistes cyclables avec parking à vélo (inexistants aujourd’hui !), un chemin piétonnier, des navettes électriques… »
Lenin : « Laisser la nature faire ce qu’elle a envie et si un jour il n’y a plus de double tombolo, la terre ne s’arrêtera pas de tourner. Car si on en est là, c’est que dans les années 1960, c’est l’homme qui a détruit la dune » (en construisant la route du sel, Ndlr)
Stéphanie : « Il est évident qu’une digue n’a pas que des avantages. La solution était pourtant simple : protéger les herbiers de posidonies, ne pas s’entêter à enlever les banquettes de posidonies, protéger le littoral de l’urbanisation et du piétinement... Mais comme à son habitude, l’homme détruit et veut ensuite réparer ses bêtises. »
Tinistas : « Facile, laisser la nature faire son travail... en ferment la route. »