Premier «seul en scène» pour le sosie de Sarfati
Armand Minéo remonte sur les planches. Sur la scène du théâtre Le Colbert, ce vendredi soir à Toulon, le résident d’Ollioules donnera son premier spectacle(1) pour la deuxième fois cette année. Il y incarnera entre autres Mémé Sarfati. Cette mère juive, tirée de l’univers comique d’Elie Kakou, rêve toujours de marier sa fille Fortunée. Et elle n’est pas au bout de ses surprises.
Quelle place occupe Mémé Sarfati dans ta vie ? J’ai une tendresse toute particulière pour ce personnage phare d’Élie Kakou qui m’a permis de franchir le cap du « seul en scène ». Je l’incarne depuis longtemps. C’est un personnage haut en couleurs. Spontané. Qui peut tout dire et tout se permettre. C’est elle qui m’a donné la consistance nécessaire pour créer d’autres personnages.
Quel est le fil conducteur de ton spectacle ? Mémé Sarfati n’a toujours pas marié sa fille Fortunée. Les sites de rencontre ont fait leur apparition. Elle a créé un profil pour sa fille, la « chorba atomique », et épluche les réponses.
Plusieurs sont candidats ? Oui. Et j’incarne tour à tour tous ces personnages : un bègue, un intello belge ayant pour pseudo « la flèche wallonne », et bien sûr Loulou Zêêêbi... Qui est ce mystérieux Loulou Zêêêbi ? C’est un peu le Sudiste dans toute sa splendeur. Beaucoup y retrouvent un proche, un parent, un ami...
Le spectacle de ce soir est-il complet ? Oui. Plus de spectateurs seront là. Beaucoup sont émus de retrouver Mémé Sarfati. Certains me demandent s’il y a quelque chose dans mon micro pour imiter sa voix... Non, bien sûr !
Y aura-t-il une suite aux aventures de Mémé Sarfati ? Ce spectacle devrait me permettre de la quitter. Mais qui va quitter qui ? Je n’en sais rien. C’est peutêtre elle qui va me lâcher la main... Dans tous les cas, je voudrais que ce spectacle voyage. Pourquoi pas retenter avec lui l’aventure parisienne ?
Je suis auteur, comédien, et mon propre agent. Trouver des dates prend du temps mais c’est le projet.