Var-Matin (Grand Toulon)

A la rencontre du public

- PROPOS RECCUEILLI­S PAR NANCY CATTAN ncattan@nicematin.fr

Cette approche est très efficace sur certains symptômes, comme les tremblemen­ts, mais elle ne guérit malheureus­ement pas les malades. A ce jour, nous ne disposons d’aucun traitement neuroprote­cteur, capable d’arrêter l’évolution de la maladie. Des pistes dans ce domaine ? Des travaux expériment­aux réalisés in vitro ont montré qu’une illuminati­on infrarouge était capable de ralentir la A l’initiative de L’Associatio­n Monégasque Pour la recherche sur la maladie d’Alzheimer (AMPA), présidée par Catherine Pastor et le Prof. Alain Pesce, et de CLINATEC, Centre de Recherche Biomédical­e Edmond J. Safra, une conférence-débat animée par le Pr Alim-Louis Benabid, se tiendra jeudi prochain à  h  au Musée Océanograp­hique de Monaco (avenue Saint Martin). En plus de présenter les grandes avancées scientifiq­ues dans le traitement des pathologie­s neurodégén­ératives, et en particulie­r la maladie de Parkinson, le neurochiru­rgien évoquera également les pistes de recherche sur la maladie d’Alzheimer. Il décrira également les essais conduits pour rendre la mobilité aux patients tétraplégi­ques. Vecteurs d’espoirs immenses. Entrée libre. Réservatio­n Obligatoir­e au 06.68.89.10.07. ou au près de l’AMPA / Kate williams par mail à info@ampa-monaco.com ou au +377. 92.16.58.88. dégénéresc­ence des neurones dopaminerg­iques impliqués dans la maladie de Parkinson. En jeu, une action positive sur les, mitochondr­ies (les usines énergétiqu­es des cellules) dont le fonctionne­ment est altéré en cas de Parkinson. Sur la base de ces études, nous avons mené des recherches sur des modèles animaux, des rongeurs notamment. Nous avons exposé ces animaux à des substances toxiques – qui s’apparenten­t à des produits présents dans l’environnem­ent, comme les pesticides. Ce traitement a pour effet de les « rendre » Parkinsoni­ens. On a alors implanté chez ces animaux, à proximité immédiate des

« On devrait observer un effet neuroprote­cteur »

clinique multicentr­ique, en comparant, au niveau clinique – mais aussi en suivant les marqueurs de dégénéresc­ence – deux population­s de malades : la première implantée avec notre dispositif (peu invasif), l’autre non. Si notre hypothèse est bonne, l’évolution de la maladie devrait être ralentie et on devrait observer un effet thérapeuti­que neuroprote­cteur.

À qui ce « traitement » pourrait-il être proposé ? Pour être efficace, il faudrait qu’il soit proposé aux malades de novo, autrement dit à ceux qui viennent d’être diagnostiq­ués, présentent très peu de symptômes, et n’ont pas encore été traités médicaleme­nt. Avec pour objectif de les maintenir à un stade précoce.

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