A la rencontre du public
Cette approche est très efficace sur certains symptômes, comme les tremblements, mais elle ne guérit malheureusement pas les malades. A ce jour, nous ne disposons d’aucun traitement neuroprotecteur, capable d’arrêter l’évolution de la maladie. Des pistes dans ce domaine ? Des travaux expérimentaux réalisés in vitro ont montré qu’une illumination infrarouge était capable de ralentir la A l’initiative de L’Association Monégasque Pour la recherche sur la maladie d’Alzheimer (AMPA), présidée par Catherine Pastor et le Prof. Alain Pesce, et de CLINATEC, Centre de Recherche Biomédicale Edmond J. Safra, une conférence-débat animée par le Pr Alim-Louis Benabid, se tiendra jeudi prochain à h au Musée Océanographique de Monaco (avenue Saint Martin). En plus de présenter les grandes avancées scientifiques dans le traitement des pathologies neurodégénératives, et en particulier la maladie de Parkinson, le neurochirurgien évoquera également les pistes de recherche sur la maladie d’Alzheimer. Il décrira également les essais conduits pour rendre la mobilité aux patients tétraplégiques. Vecteurs d’espoirs immenses. Entrée libre. Réservation Obligatoire au 06.68.89.10.07. ou au près de l’AMPA / Kate williams par mail à info@ampa-monaco.com ou au +377. 92.16.58.88. dégénérescence des neurones dopaminergiques impliqués dans la maladie de Parkinson. En jeu, une action positive sur les, mitochondries (les usines énergétiques des cellules) dont le fonctionnement est altéré en cas de Parkinson. Sur la base de ces études, nous avons mené des recherches sur des modèles animaux, des rongeurs notamment. Nous avons exposé ces animaux à des substances toxiques – qui s’apparentent à des produits présents dans l’environnement, comme les pesticides. Ce traitement a pour effet de les « rendre » Parkinsoniens. On a alors implanté chez ces animaux, à proximité immédiate des
« On devrait observer un effet neuroprotecteur »
clinique multicentrique, en comparant, au niveau clinique – mais aussi en suivant les marqueurs de dégénérescence – deux populations de malades : la première implantée avec notre dispositif (peu invasif), l’autre non. Si notre hypothèse est bonne, l’évolution de la maladie devrait être ralentie et on devrait observer un effet thérapeutique neuroprotecteur.
À qui ce « traitement » pourrait-il être proposé ? Pour être efficace, il faudrait qu’il soit proposé aux malades de novo, autrement dit à ceux qui viennent d’être diagnostiqués, présentent très peu de symptômes, et n’ont pas encore été traités médicalement. Avec pour objectif de les maintenir à un stade précoce.