Gilets jaunes: la réplique de La République en Marche et le soutien de J.-L. Masson (LR)
« Depuis ce samedi 17 novembre, une colère s’exprime dans notre pays, un mécontentement, une envie de changement. Plusieurs messages, parfois contradictoires, ont été donnés par les Gilets jaunes. Je ne retiendrai pas ceux de la violence, ou ceux de la récupération politique, comportements que les Françaises et les Françaises aujourd’hui rejettent », assure dans un très long communiqué
Reynald Cadoret, référent territorial de La République en Marche dans le Var.
« Le président de la République défend aujourd’hui un projet d’équilibre financier, afin de ne pas répondre aux nouveaux besoins que nous constatons par de nouvelles taxes ou par la dette qui ne représente que des taxes futures» explique-t-il. « Ce budget veut soutenir les PME car nos entreprises, c’est l’emploi, et c’est un choix que nous faisons avec la transformation du CICE en baisse de charges pérenne, la baisse de l’impôt sur les sociétés à 28 % notamment». « Ce budget sollicite les Françaises et les Français avec la hausse de la CSG qui a touché les retraités mais aussi tous les revenus. La taxe Carbone sur le gasoil : pour changer les comportements et poursuivre le financement d’une transition écologique. Nos impôts financent notre pays, ils financent son changement», écrit Reynald Cadoret.
Dans un communiqué,
Jean-Louis Masson (député du Var, Les Républicains)
exprime, lui, [son] soutien au mouvement des Gilets jaunes en ce qu’il dénonce une pression fiscale trop forte, injuste et le détournement de la fiscalité verte. La mobilisation de samedi fut puissante. Néanmoins, elle a été endeuillée et entachée de blessures physiques. Depuis, le mouvement se poursuit de manière plus ou moins contrôlée au risque d’y perdre crédibilité et soutien justifié de l’opinion publique. Débordé par certains éléments, son esprit civique et citoyen d’origine peut se déliter. Aussi, j’appelle chacun à la lucidité et à la retenue. Il ne faut pas tomber dans le piège du pourrissement. C’est le jeu d’un pouvoir acculé et des extrêmes qui tentent la récupération coûte que coûte. En aucun cas, les atteintes aux personnes, aux forces de l’ordre et aux biens ne sont acceptables et tolérables. En outre, il convient de ne pas pénaliser l’activité économique car tout le monde en paierait durement les conséquences. Les raisons de la colère sont légitimes, je leur réitère mon soutien. Cependant, les moyens ne le sont que s’ils respectent le cadre républicain. »