Le Carf peut mieux faire
Le Club athlétique raphaëlo-fréjusien parviendra-t-il enfin à accrocher, cette saison, l’une des quatre places qualificatives pour le championnat de France de Fédérale 2 ? La question reste posée, à l’heure où le club varois s’apprête à boucler la phase aller de son parcours, le 9 décembre prochain, en accueillant Gruissan à Rossi. Avant d’ouvrir le cycle retour, une semaine plus tard, toujours sur ses terres, devant la lanterne rouge, La Salanque.
Championnat très ouvert
Depuis la reprise de septembre, le Carf est à l’image de ce drôle de championnat où, si l’on excepte le leader Agde, qui, malgré deux récents revers, paraît au-dessus du lot, tout le monde peut battre n’importe qui. La régularité dans les performances n’est d’ailleurs pas le trait dominant du club de l’est-Var cette saison encore. Dix matchs disputés, cinq victoires, cinq défaites. Un bilan dont beaucoup se contenteraient s’il ne s’agissait que d’assurer le maintien. Mais qui ne peut suffire à garantir l’objectif de « Jaunets » qui ne cessent de faire souffler le chaud et le froid malgré de nets progrès par rapport aux galères des saisons précédentes. Matérialisés par huit points de bonus. Ce qui, à défaut de match référence, maintient le Carf à à la troisième place de son groupe, néanmoins fragile. Cet état des lieux n’inquiète pas outre mesure les deux co-entraîneurs du club et anciens joueurs, Geoffrey Baretge et Sébastien Prat, qui, patiemment, entendent redonner au Carf un peu de son lustre perdu.
Reconstruction
Et s’attachent à lui conférer un style basé sur le jeu ouvert, hormis un gros travail défensif qui est déjà dans l’ADN du club intercommunal. Dont on perçoit les prémices, car les essais s’empilent et sont de retour. Le Carf nouveau est donc en train d’arriver mais, comme souvent, il faut laisser du temps au temps (intégration de nouveaux joueurs venus le renforcer et de jeunes formés au club). Douze matchs restent encore au programme du club varois (six à domicile, six à l’extérieur). La route est donc encore très longue pour toucher au but. C’est à la fin du bal qu’on paiera les musiciens. Comme toujours...