Réactions
Union départementale CGT : « À Toulon, Hyères et La Seyne, les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes et ont chargé les lycéens pour les déloger. Les lycéens ont raison d’exprimer leur colère et d’afficher leur détermination à vouloir défendre leur avenir. De ce fait, ils ne doivent pas être confondus avec des casseurs et traités comme tels. Le gouvernement n’a de cesse de vouloir assimiler la contestation sociale aux “casseurs” afin de la réprimer. L’Union départementale CGT du Var demande que cesse l’utilisation de la force contre les jeunes ».
Syndicat national Force Ouvrière des lycées et collèges : Force Ouvrière annonce qu’elle « soutient la mobilisation de lycéens. Or, dans plusieurs lycées du Var, à Toulon, Hyères et La Seyne, les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes et ont chargé les lycéens pour tenter de les faire déloger de leur attroupement. Il ne saurait être question de confondre les manifestations pacifiques et les quelques “casseurs” qui viennent dans toutes les manifestations pour y introduire la violence ».
Parti socialiste : Thomas Roller, Premier secrétaire fédéral du PS Var s’inquiète de « la montée en tension du mouvement social en France et particulièrement dans notre département. Les faits de violence se multiplient et, de l’autre côté, la répression, parfois légitime pour endiguer la violence, ne fait que renforcer le sentiment de n’être pas écouté. [...] Si la colère est si présente, c’est que l’injustice l’est tout autant : le mépris du Président, doux avec les forts et dur avec les faibles, est la raison de ce mouvement social inédit ».