Nouveau bureau pour l’Association varoise du juin
L’Association varoise du juin, patriotique et apolitique, a tenu son assemblée générale statutaire le er décembre à l’hôtel, en présence de la députée Geneviève Levy et de Michel Camelli, conseiller municipal délégué aux Anciens combattants de Toulon. Plus de membres ont adopté les rapports, moral, d’activités et financier à l’unanimité et voté pour l’équipe dirigeante constituant le conseil d’administration pour ans. L’assemblée générale a été suivie par des conférences, du président de la Fondation Charles de Gaulle et ancien ministre, Jacques Godfrain, et des dirigeants du Club Nouveau Siècle. Le bureau : Louis Fiori (président), Jacques Quentin (vice-président et trésorier), Robert Berti (trésorier adjoint), Jean-Pierre Trouboul (secrétaire), Christiane Lardat (secrétaire adjointe). Membres du conseil d’administration : Christian Devos, Marc Cavallo, Monique Berti, Henriette Loussouarn, Andrée Balmat.
La délégation toulonnaise n’est pas revenue les mains vides du dernier Salon des maires de France, fin novembre. La Ville s’est en effet vue décerner le « Prix spécial du jury », décerné dans la cadre des Trophées de la commande publique. Ce concours récompense depuis onze ans les initiatives des collectivités pour alléger leurs dépenses. Le projet toulonnais couronné : la création d’un « comité de consommation ». Un terme un brin technocratique, mais la démarche part d’un constat assez simple. « Traditionellement, dans la commande publique, on bâtit les marchés publics en s’appuyant sur ce qui se faisait jusque-là », résume Chantal Saichi, directrice de la commande publique, à la mairie de Toulon. Avec ce nouveaux comité, composé d’agents des différents services concernés et d’un contrôleur de gestion, une réflexion s’engage en amont, sur les besoins réels de la commune. « Par exemple, pour une commande de photocopieurs, avant de relancer un marché, on regarde ce qu’on utilise ou pas », décrypte Hubert Falco.
Achat public « intelligent »
« Un certain nombre de secteurs ont été ciblés, où il peut y avoir des dépenses toxiques et inutiles. Des économies peuvent être réalisées, précise Chantal Saichi. Ça a été le cas, par exemple, pour les illuminations de Noël, où le recours à des prestataires s’avère plus intéressant pour les finances de la Ville. » Au cours d’une petite cérémonie, hier soir, le maire Hubert Falco et l’adjoint aux finances Robert Cavanna ont félicité les services qui ont mis en place ce dispositif d’achat public « intelligent ». Et le maire de rappeler le contexte de tension budgétaire, entre baisse des dotations de l’Etat et plafonnement des dépenses de fonctionnement. « On ne peut pas demander des efforts aux citoyens si nous n’en faisons pas nous mêmes », résume Chantal Saichi.