Dopage : la Russie toujours bannie
La Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) a décidé hier à Monaco de maintenir la suspension de la Russie, en cours depuis trois ans et la révélation d’un vaste scandale de dopage, malgré la récente main tendue par l’Agence mondiale antidopage (AMA). L’IAAF, dernière institution emblématique à bannir la Russie, choisit donc une ligne stricte, alors que le drapeau russe n’est plus apparu dans une compétition internationale d’athlétisme depuis les Mondiaux de Pékin en .
Deux conditions indispensables pour la réintégration De plus en plus d’athlètes russes sont cependant autorisés à concourir sous bannière neutre. Ils étaient aux Championnats d’Europe de Berlin en août. L’IAAF requiert toujours deux conditions avant la réintégration de la Fédération russe (Rusaf) : l’accès aux données du laboratoire antidopage de Moscou, théâtre d’une fraude massive entre et , et le paiement par la Russie des coûts générés par le traitement du scandale russe. Dans le huis clos d’un salon feutré de l’hôtel Méridien de Monaco, au bord de la plage du Larvotto, le vote des membres du Conseil de l’IAAF a suivi les recommandations de la ‘‘Task Force’’ dédiée à l’évaluation des progrès russes
en matière de lutte antidopage.
Pour la e fois depuis novembre , début des révélations sur un tentaculaire système de dopage institutionnel, la Russie voit sa suspension prolongée.