Un grand écran qui se fait désirer depuis ans
1990 : Le maire Charles Scaglia (PR-UDF) lance un énorme projet sur le site des ex-chantiers navals, Marépolis, qui prévoie un aquarium, un écomusée, une piscine et un cinéma. Une convention est signée avec le groupe World Sea Center, mais l’État ne donnera jamais son feu vert et les Anglais se retireront… en réclamant à la ville millions de francs d’indemnités.
1998 : Maurice Paul (PCF) est élu en . Trois ans plus tard, il signe une promesse de vente d’un terrain sur le site des anciens chantiers avec le groupe CGR. Le permis de construire pour salles, attribué à l’été , sera aussitôt attaqué par l’association Environnement Méditerranée, dont la présidente Michèle Durand était sur la liste d’opposition du candidat Arthur Paecht. Finalement, le permis sera retiré avant que le tribunal ne tranche.
2007 : En 2001, c’est Arthur Paecht qui prend les commandes de la ville (UDF puis UMP). Il envisage un cinéma dans le hangar CPM. En , le maire cède l’Atelier mécanique à la société Altaréa, chargée notamment de créer un cinéma de salles. L’architecte renommé Jean-Paul Viguier dessine les plans. Lorsqu’Arthur Paecht cède sa place à Marc Vuillemot en , le projet est dans les tuyaux.
2010 : Adossée à la délégation de service public du futur port, confiée à la société Cari, la convention pour la réhabilitation du hangar CPM s’écroule en lorsque Cari se retire du projet de port. Marc Vuillemot, nouveau maire (PS) élu en , décide alors de séparer les projets de port et du hangar CPM.
2013 : Une nouvelle délégation de service public est attribuée pour le port à la société Sifa. Quant au hangar CPM, le groupement d’entreprises chargé de sa transformation en cinéma est validé en juillet lors d’une séance du conseil municipal.
2015 : La délégation de service public concernant le port est résiliée par la ville pour « faute du concessionnaire ». L’autorisation d’exploiter un cinéma, acquise au forceps, fait maintenant l’objet d’un recours déposé par la Ville de Six-Fours.
2016 : Jugeant notamment la dépollution envisagée insuffisante et la loi littoral bafouée, Environnement Méditerranée attaque le permis de construire de l’Atelier mécanique tout juste délivré.
2017 : Le tribunal administratif de Toulon décide d’annuler la délibération de par laquelle les élus de La Seyne désignaient les entreprises censées réhabiliter l’Atelier mécanique. Un an plus tard, la cour administrative d’appel de Marseille, qui relève un « vice de procédure » quant au choix de l’opérateur, confirme la décision.
2018 : La ville désamiante et détruit la partie la plus à l’est de l’Atelier mécanique.