Ces légumes d’hiver qui poussent près de chez vous
Marché paysan, revendeur de produits hyérois, vente directe chez les maraîchers... Il est facile dans la cité des palmiers de consommer des légumes de saison produits et récoltés sur place
Vente directe sur les étals des producteurs sur le marché paysan les mardis et samedis, chez certains revendeurs qui se fournissent localement, ou encore achat sans intermédiaire sur l’exploitation. La cité des palmiers offre à ses habitants la possibilité d’acheter et de consommer de nombreux produits en circuit court et de saison. C’est aussi la définition du locavorisme, acheter sa nourriture près de chez soi. A l’occasion de l’entrée dans l’hiver ce vendredi 21 décembre, et sur une idée du Syndicat agricole et horticole de Hyères, voici un petit tour d’horizon (non exhaustif) des légumes du terroir cultivés par les maraîchers principalement dans la plaine de Hyères. Des légumes qui, loin de se résumer au seul chou (ce qui serait d’ailleurs oublier un peu vite les différentes variétés et saveurs de cette plante crucifère), offrent à cuisiner une multitude de recettes comme la soupe de chou et coriandre proposée par ailleurs.
Récolte étalée sur tout l’hiver
Sur l’exploitation d’Hervé Caturégli, sur les bords du Gapeau, l’heure est à la récolte des légumes d’hiver :
fenouil, chou-fleur, blettes, salade, chou vert, céleri branche brocoli.
ou encore du L’agriculteur qui a succédé à son père Alain, est la 5 génération à exploiter les terresefamiliales. S’il ne vend pas sur le marché paysan, il fournit des épiceries de la région ou encore la centrale d’achat Terre d’Azur basée à La Farlède. Celle-ci fournit en légumes la cuisine centrale de... Hyères. Autrement dit, une partie de sa production est cuisinée au Palyvestre, puis servie dans les cantines des écoles primaires aux jeunes Hyérois (1). « Nous avons planté entre le 15 juillet et le 15 septembre les légumes pour une récolte étalée sur tout l’hiver, détaille Alain Caturégli. Sauf le chou qui est planté en même temps et qui se récolte à 60, 80 ou 90 jours ». Si la production est mécanisée, la récolte est, elle, manuelle. « Nous sommes en concurrence avec les produits italiens et espagnols. Notre seule façon de nous démarquer et de faire du frais, de ne pas avoir de stock », souligne le maraîcher. S’ils ne sont pas cultivés sur cette exploitation, le consommateur retrouvera aussi sur les marchés d’autres légumes d’hiver comme les
carottes, poireaux, radis, navet, panais, topinambour, patate douce.
ou
encore de la En début d’année, l’heure sera aux plantations de pommes de terre et d’artichauts pour les cultures de printemps. Ce sera l’objet d’une autre chronique dans nos colonnes. (1)