Monaco : Nicolas Lemaire, une brique de plus à l’édifice
Passionné de Lego® depuis son plus jeune âge, ce Varois a mis à disposition du Grimaldi Forum, à l’occasion de l’exposition Bricklive Christmas, quelques-unes de ses réalisations. Présentation
Depuis plus de quatre-vingts ans, les petites briques colorées, originaires du Danemark, connaissent un succès planétaire. Si les enfants, et surtout les garçons en sont friands, il semblerait que quelques irréductibles adultes n’ont jamais arrêté de les assembler. Plus qu’un simple loisir, une véritable passion, dans laquelle l’art se mêle à la distraction. Dans le milieu, on les appelle les AFOL, acronyme de Adult Fan Of Lego®.
Une durée de vie de deux ans
« Depuis tout petit, j’ai toujours adoré les Lego. Je devais avoir trois ans quand j’ai eu ma première boîte. Je me souviens, c’était un train », se remémore Nicolais Lemaire, qui est toujours, à 29 ans, mordu de briquettes. Originaire du Var et de La Crau plus précisément, il est membre de l’association Récréabrick, qui compte à travers toute la région Paca, une cinquantaine de membres, âgés de 6 à 60 ans environ. Comme certains adeptes de l’association, il a prêté quelques-unes de ses créations au Grimaldi Forum, à l’occasion de l’exposition Bricklive Christmas. « À chaque exposition, je pourrais vendre mes créations plus d’une fois. Mais dans le monde des passionnés de Lego®, ça ne se fait pas. On les garde pour soi et on les fait voir au public, grâce aux expositions, aux réseaux sociaux et à Internet. Et au bout de deux ans, on les détruit. C’est une manière de ne jamais nous lasser. » Chez Nicolas Lemaire, comme chez les autres sûrement, les Lego® sont roi et ils occupent presque tous les moments libres. Depuis quelques années, le Varois travaille sur un projet qui lui tient tout particulièrement à coeur. « Cela fait plus de quatre ans que je suis dessus. C’est un grand projet ferroviaire, mais je ne peux pas en dire plus. J’y passe environ une quinzaine d’heures par semaine. Il y a un énorme travail de recherche », souligne l’AFOL. Chez les passionnés de Lego® ,ilyadeux écoles. Ceux qui réalisent les productions de tête et ceux qui vont se servir de modèles. « Moi, ça dépend. Parfois, je travaille de tête ou alors j’utilise un logiciel de modélisation. J’utilise également beaucoup les réseaux sociaux pour analyser des créations et trouvez des nouvelles techniques », explique Nicolas Lemaire. En plus des nombreuses heures de travail, être passionné de Lego® a aussi un coût.
Environ euros par an
Contrairement aux professionnels qui exposent actuellement au Grimaldi Forum jusqu’au 6 janvier, ces passionnés, comme Nicolas Lemaire, dépensent environ 1 000 euros par an et tout est à leur charge. « Parfois plus, parfois moins. Ça dépend. Nous sommes toujours à la recherche de promotions. C’est à ça aussi que sert notre association. Chacun sait à peu près ce qui pourrait intéresser l’autre. Mais Lego® ne nous fait jamais de cadeau. Et c’est un peu dommage, car quand nous exposons, nous donnons aussi aux adultes et aux enfants l’envie d’acheter des boîtes et de créer », confie et regrette l’AFOL. D’ailleurs, l’association Récréabrick prépare une nouvelle exposition. Elle aura lieu à la Londes-les-Maures en octobre prochain. Plus qu’une simple exposition, cette dernière pendra aussi des aires de salle de jeux géante.
Savoir +
Bricklive christmas au Grimaldi Forum, 10 avenue PrincesseGrace à Monaco. jusqu’au 6 janvier. Tous les jours (sauf le 1er janvier) de 10 h à 18 h. Entrée : adultes 20 euros, moins de 12 ans 16 euros, gratuit pour les 0-3 ans.