Maisons fissurées : une déclaration tardive encore possible à l’assurance
Les lézardes qui zigzaguent sur la façade et finissent par gagner en longueur et en largeur en quelques jours. Ce signe qui témoigne qu’une partie de la maison s’est affaissée, que ses fondations ont « bougé », nombre de foyers varois l’ont subi suite aux sécheresses successives… Le phénomène connu en France depuis une quarantaine d’années, à partir des la sécheresse de 1976, appelé « retrait-gonflement des argiles », est pris en compte par les assureurs en cas d’état de catastrophe naturelle depuis 1982.
Nouvelles communes varoises concernées
Il se trouve que deux nouvelles communes varoises ont été reconnues en fin d’année, La Roque-Esclapon et Saint-Paul-en-Forêt (la commune de SeillonsSource-d’Argens n’a, elle, finalement pas été retenue). Elles s’ajoutent aux 91 autres – d’Ampus à Villecroze – déjà listées pour « mouvements de terrain différentiels », dans l’arrêté ministériel en date du 18 septembre 2018. L’association nationale des assurés sinistrés sécheresse (A.N.A.S.S.) en profite pour rappeler, par la voix de son président montpellierain André Petit, que si vous êtes concerné et n’avez pas fait votre déclaration à l’assurance dans les dix jours comme cela est préconisé, une « déclaration tardive » est encore possible. L’ANASS est disponible pour vous guider dans vos démarches et déterminer si vous êtes éligible à l’indemnisation.