Un petit théâtre aux grandes ambitions
Le café-théâtre Septième Vague va célébrer son 20e anniversaire par un rendez-vous festif avec les cent artistes et les spectateurs fidèles
On n’entre pas dans sa vingtième année de spectacles sans oser mettre en exergue ses capacités, ses compétences et ses choix artistiques qui ont démontré une vitalité incontestable, sinon incontestée. Ce petit café-théâtre situé en centre ville, rue Berny, dans une authentique cave pavée, dans son écrin de briques roses, a offert à des dizaines de musiciens, de comédiens et de créateurs locaux, leurs premiers tréteaux.
Humour, comédie, chansons...
Géré par un groupe d’artistes et de passionnés, structurés en une association « loi de 1901 » le café-théâtre Septième Vague est une émanation de l’emblématique label « Constroy-Mouvement » agitateur d’idées depuis une trentaine d’années. C’est en août 1999 que s’ouvrent les portes bleues sur l’espace scénique faisant face aux cinquante places de toiles rouges accompagnées de tables basses. Dès le départ la programmation s’avère totalement originale avec des artistes de la région, de l’aire toulonnaise ou reconnus nationalement, avec pour point commun la qualité de leurs prestations. D’ailleurs l’éclectisme affiché du caféthéâtre apparaît, entre autres, comme l’un de ses attraits. Mêlant humour, comédie, chansons, musiques, cabaret, sans oublier les créations, issues des diverses résidences assumées, son rôle de « Théâtre de Nous » n’a pas d’opposition. Pour marquer ce vingtième anniversaire, un rendezvous festif est envisagé avec les cent artistes ayant fréquenté le lieu et leurs spectateurs fidèles. Ce petit, qui a tout d’un grand, peut s’enorgueillir de ses 30 000 spectateurs, de ses 1 400 soirées spectacles, de ses 2 500 abonnés et de l’aura acquise qui en fait un incontournable pôle artistique « Around the Rade » comme aime à le souligner Tonton Dgé, satisfait d’avoir enfin eu accès au Dispositif local d’accompagnement, (DLA) financé par l’État. La programmation et les activités connexes aux arts, continuent et sont de bons augures pour l’avenir du caféthéâtre.