La réponse de J.J. Breban à Alain Baccino
Le président de la fédération du négoce provençal, Jean-Jacques Breban, a tenu à réagir aux propos tenus par Alain Baccino, président de la chambre d’agriculture du Var, lors de ses derniers voeux (nos éditions du février). « Ce dernier dclare notamment que la viticulture a été sauvée par la vente directe et s’est affranchie du négoce », s’offusque M. Braban, opposant le fait que « le ngoce est un acteur incontournable de la viticulture locale et a fortement contribué à la croissance et au succès des vins de Provence ces dernières années ». Il donne des chiffres pour en attester : On dnombre près de deux cents acheteurs de vins de Provence chaque année, dont % sont des acteurs locaux ou implants localement. La valeur ajoutée au vignoble « Ces maisons de ngoce représentent et offrent des débouchés commerciaux pour plus de % des volumes commercialiss sur une année, précise le président de la fédération du négoce. Elles vendent en outre plus de % des volumes l’export, qui a été le principal circuit moteur de la croissance des vins de Provence depuis dix ans. Les volumes bien vendus à l’export permettent aussi de bien vendre sur le territoire ». M. Braban regrette : il est dommage d’opposer les familles producteurs et négociants. Chaque type d’entreprise, grande ou petite, productrice ou négociante, contribue au développement et à la valeur ajoutée d’un vignoble. Sans cette union et ce travail en commun, aucune construction d’avenir ne serait possible ».