Riposte du ministre François de Rugy
L’attaque bille en tête et dans un «langage fleuri», lundi, de Brigitte Bardot reprochant à François de Rugy la «prolongation de massacrer . magnifiques oies en pleine période migratoire jusqu’à fin février», a finalement fait sortir du bois le ministre de l’Ecologie traité d’»assassin».
Climat d’agressivité
« Vous vous êtes fait une spécialité d’outrager les responsables politiques et d’insulter les ministres qui oeuvrent pour la transition écologique et solidaire. Vous aviez qualifié mon prédécesseur de « lâche » et de « vendu ». Vous me traitez aujourd’hui « d’assassin» écrit François de Rugy. «Communiqué après communiqué, vous alimentez un climat général d’agressivité et de violence envers les responsables politiques, qui rend impossible tout débat
démocratique », débute le ministre avant de s’expliquer sur le fond par «estime pour les militants sincères de la cause animale ».
Nouvelle politique
« Le nouvel arrêté concernant les oies cendrées a été pris dans le cadre d’une nouvelle politique, dite de « gestion adaptative », qui fixera les quotas de chasse en fonction de l’état de conservation des espèces concernées, mesurés par des scientifiques indépendants », explique M. De Rugy pour qui l’oie cendrée avec son million d’individus de nos jours n’est pas « une espèce menacée ». Selon lui, son surnombre occasionnerait même des « dégâts aux cultures » et un déséquilibre de «certains ecosystèmes fragiles»... C’est pour cela que «des prélèvements supplémentaires ont été autorisés
dans une limite stricte de ., ce qui représente ,% de la population »,
poursuit-il. Avant de conclure en rassurant au sujet de« la tourterelle des bois ou le fuligule milouin, qui
eux, au contraire, seront mieux protégés avec des mesures de sanctions plus lourdes contre les chasseurs qui ne respecteraient pas les règles ». Celles-ci allant notamment « jusqu’à trois ans de suspension du droit de chasser».
Condamnation De quoi calmer les critiques de Brigitte Bardot ? Pas sûr... Et le ministre de conclure sur les précédentes condamnations qu’ont valu à la militante tropézienne ses propos enflammés, en l’appelant « à la retenue et la modération. Vos propos insultants et diffamatoires, desservent la cause que vous prétendez défendre »