Club Dorothée
L’histoire
Nicky Larson (Philippe Lacheau) est le meilleur des gardes du corps, un détective privé hors-pair. Il est appelé pour une mission à hauts risques : récupérer le parfum de Cupidon, un parfum qui rendrait irrésistible celui qui l’utilise…
Notre avis
Porté par le succès de Babysitting et d’Alibi.com, Philippe Lacheau a pu réaliser son rêve : adapter le manga préféré de son enfance, bercée par le Club Dorothée : Nicky Larson. On a poussé le professionnalisme jusqu’à en regarder quelques épisodes : le film en livre une transposition assez fidèle. Lacheau s’y met en scène en simili James Bond, crétin bodybuildé et obsédé sexuel, avec coupe de douilles et costard flashy des années . Il est affublé d’une assistante plus fute-fute que lui (Elodie Fontan) qu’il croit lesbienne parce qu’elle a les cheveux courts. L’intrigue est idiote, les gags pèsent des tonnes (quand un personnage percute un panneau, c’est forcément celui d’une pub Synthol) et visent systématiquement en dessous de la ceinture. Mais la réalisation cartoonesque invite à ne pas trop prendre l’affaire au sérieux. Question pastiche, on est quand même assez loin d’OSS version Hazanavicius, voire de Johnny English. Mais le film devrait plaire aux nostalgiques du Club Dorothée et aux enfants qui pourraient regarder l’émission aujourd’hui si elle existait encore. Pour les autres, un défilé de guests stars (Pamela Anderson, Didier Bourdon, Gérard Jugnot, Audrey Lamy, Chantal Ladesou, Medi Sadoun, Raphael Personnaz et... Dorothée !) permet de faire passer le temps.