Ils ont manqué de reprise DAVID MAGNAT
Les Raphaëlois ont quitté la coupe hier soir. Après une entame ratée en Savoie, ils ont fini par échouer à deux buts. « On s’est réveillé trop tard », résume l’ailier droit Arthur Vigneron
Les Savoyards avaient été contraints au partage des points par Saint-Raphaël en championnat le 16 octobre. Ils avaient été éliminés en quarts de finale de la Coupe de la Ligue, par ce même SRVHB en décembre. Fin de série. Hier, dans l’incomparable ambiance du Phare, Chambéry est bel et bien sorti vainqueur de cette troisième confrontation de la saison et va continuer son aventure en Coupe de France. Sans les Varois donc… Ceux-ci n’ont cédé que sur le fil, les armes à la main. Ils ont cependant payé leur entame manquée. Plus dispendieux, moins précis, ils ont eu du mal à prendre en défaut le gardien, Yann Genty. Adrien Di Panda (3/3) ou Raphaël Caucheteux (3/3) étaient présents. Sans empêcher leurs hôtes de poser leurs pattes sur la partie. De cinq points d’avance à la 16e (9-4), les Chambériens passaient à six (13-7, 26e ; 18-12, 30e).
Revenus de loin
On a mis de l’agressivité défensive en seconde période, c’était bien, mais on s’est réveillé trente minutes trop tard pour espérer jouer quelque chose contre une bonne équipe de Chambéry, qui fait une bonne saison et qui est régulière. Ça ne passe pas de faire une période aussi médiocre… On n’a pas mis l’intensité nécessaire en défense », constatait, dépité, l’ailier du SRVHB Arthur Vigneron. Avec une défense étagée, voire une stricte de Jonathan Mapu qui ne lâchait pas Quentin Minel, les Varois, du fond du trou (2316, 44e), parvenaient toutefois à égaliser (25-25, 50e). Chambéry tremblait quelque peu. « On était sur une bonne dynamique, assurait Vigneron, alors buteur... sur une remise en jeu. Et ça se joue sur des détails : une perte de balle, un tir raté, un cafouillage dans notre défense.
Ils en ont profité. » Alejandro Costoya surgissait, Yann Genty sortait les arrêts décisifs et Fahrudin Melic ne tremblait pas sur la ligne de réparation. L’écart se creusait de façon définitive (33-29, 59e, puis 33-31). « On a bien démarré, avec l’envie de bien faire, reconnaissait l’arrière droit savoyard Alexandre Tritta. On s’est peut-être vus trop beaux en deuxième période. Mais on mérite notre victoire, car on a plus ou moins maîtrisé. » La coupe de France se conjugue désormais au passé pour Saint-Raphaël. Mais cette équipe a encore de belles choses à écrire. « On doit se servir de notre deuxième mi-temps et être conquérant », glissait Arthur Vigneron avant de rentrer au vestiaire. Dès dimanche à Berlin en Coupe EHF.