Var-Matin (Grand Toulon)

Christophe Ferrier tire sa révérence en « dieu du stade »

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Pouvait-il imaginer révérence plus somptueuse ? Après avoir dominé presque sans partage la saison  de l’Enedis Trophée électrique, engrangean­t la bagatelle de  victoires en  courses - record absolu, s’il vous plaît ! - Christophe Ferrier a conclu sa brillante trajectoir­e au volant de l’Andros Car  roues motrices en beauté dans l’arène du Stade de France. « J’avais déjà gagné la précédente super-finale courue à Saint-Denis en . Deux participat­ions, deux succès, c’est cool, non ? » Toujours plus survolté, l’enfant terrible d’Isola  ne voulait pas rater sa sortie. Mission accomplie. « Même si la piste s’est tout de suite détériorée pour devenir un vrai champ de mines, je n’ai pas boudé mon plaisir. Du premier top départ à l’ultime seconde sur le podium, j’ai savouré chaque instant de cet événement à part. Surtout qu’il s’agissait de la dernière représenta­tion du Trophée Andros au SDF. » Champion puissance  de la série électrique, une autre marque de référence qui ne sera jamais battue puisque celle-ci va probableme­nt disparaîtr­e, l’ambassadeu­r de la Métropole Nice Côte d’Azur a d’ores et déjà le regard tourné vers la prochaine saison blanche. «Si mon auto va couler une retraite paisible à Nice, où le Musée national du Sport l’exposera bientôt, pour moi, pas question d’arrêter là ! Rien n’est encore sûr, mais j’espère bien reprendre l’ascenseur et mettre à nouveau mon grain de sel en Élite Pro. » Une catégorie reine qui, justement, devrait désormais glisser en mode  % électrique...

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(Photo Bruno Bade) Comme en , Christophe Ferrier a électrisé le Stade de France.

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