Var-Matin (Grand Toulon)

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- Dossier : Nancy CATTAN ncattan@nicematin.fr

Le Dr Claude Mariottini était d’astreinte ce dimanche  novembre. Il est à son domicile, à moins de  minutes de l’Institut Arnault-Tzanck où il exerce, lorsque son téléphone sonne. Un homme vient d’être victime d’une mort subite. C’est Gérard. Il a été ramené à la vie. Mais il faut faire vite. Comprendre pourquoi le coeur de cet homme s’est arrêté de battre. La maladie en cause dans l’accident poursuit son macabre dessein. Claude saute dans sa voiture et arrive à l’hôpital avant même les pompiers. Il prépare hâtivement la salle, soucieux de ne pas perdre une minute. L’établissem­ent est le seul à posséder un centre de réanimatio­n cardiaque avec assistance. Un fait d’une importance majeure : « Il peut être nécessaire, si le coeur du patient est trop faible, de réaliser une circulatio­n dite extracorpo­relle. » Les premiers examens vont montrer que Gérard a été victime d’un infarctus. Ses trois artères coronaires sont bouchées. Il est  h , lorsque le Dr Mariottini entame l’angioplast­ie. Le temps est compté ; le muscle cardiaque est en souffrance. « Si les artères ne sont pas débouchées dans les  heures après l’accident, il y a très peu d’espoir de récupérer le muscle cardiaque. » En ligne de mire, une insuffisan­ce cardiaque très sévère, possibleme­nt fatale. À  h , l’interventi­on est terminée. Grâce à l’efficacité des secours et la performanc­e médicale, le coeur de Gérard est sauvé.

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