Alambic vient mettre du soleil et de la couleur
Le groupe varois sera au Mafana Zen Café, demain soir, pour un concert aux chansons décalées et pleines d’humour
Ils se qualifient de musiciens à mi-chemin entre chansons françaises, reggae et musique cubaine. Alambic, un projet musical né de l’envie de six “potes” de faire connaître leur musique aux autres, a été créé il y a moins d’un an. Et pourtant, depuis le chemin parcouru est déjà beau. « On s’est lancé l’année dernière, explique Miguel, le chanteur. On a sorti un premier titre et clip, Troisième âge, et depuis nous travaillons sur notre premier album. C’est une aventure cool qui nous permet déjà de faire une belle tournée en France, en Belgique et à l’international. »
Jouer à la maison
Une trentaine de dates pour le groupe qui passera à quatre reprises dans le Var, à Six-Fours, mardi, à Cabasse, le 9 mars, à Montauroux, le 25 mai, mais également au festival de Néoules, le 19 juillet prochain. « On est vraiment très content de jouer dans le département, on est à la maison, continue le chanteur. On espère que le public sera au rendez-vous et aimera notre répertoire musical. » Un style que les artistes ont voulu un « peu chanson française sans le côté chiant. Un truc qui bouge avec des textes décalés entre l’humour et le vécu. Des chansons pleines de style et de couleur avec comme influence Renaud ou encore Claude Nougaro. » Alambic, c’est finalement six jeunes varois aux textes corrosifs, condensés d’humour, d’amour déraisonné et d’erreurs de parcours, distillés au reggae, au blues et aux mélodies caribéennes. Un concert à ne pas manquer pour les amateurs de musiques entraînantes qui souhaitent passer un bon moment entre rire et mélodie. Alambic, en concert mardi 26 février, à partir de 19 h 30 au Mafana Zen Café, 261 corniche de la Coudoulière, à Six-Fours. Entrée libre. Rens. 04.94.07.02.18 Facebook. www.facebook.com/alambic officiel L’art-thé de Gil Fréchet a permis au public d’en découvrir davantage sur cet artiste que rien ne prédestinait à devenir aussi connu. C’est son goût pour le dessin, son insatiable curiosité et la rencontre avec des professeurs bienveillants qui lui ont donné les outils pour continuer, dont la confiance en soi. Il se souvient que tout a commencé dans une chambre de bonne dans laquelle il sérigraphiait des tee-shirts. « J’en ai apporté dix au magasin Tati. Le lendemain, tout était vendu. C’était le début d’une grande aventure. » Il est convaincu que la création n’a pas besoin d’artifices et qu’elle se réalise dans les choses simples. C’est pourquoi il photographie 6 à 7 heures par jour depuis six ans pour trouver la photo qui exprimera au mieux son ressenti, tout simplement. Son exposition à la Maison du Cygne, remportant beaucoup de succès, a été prolongée jusqu’au 10 mars. Bonne visite !