Les Fréjusiens font belle impression
C’était un match d’importance. Pour les Avignonnais plus que pour les Varois, bien installés dans le classement et en route sereinement vers la poule finale... Le public l’a tout de suite senti dans l’entame de la confrontation où les premiers, privés de Vandooren, montrèrent une grande nervosité. Ce sont ainsi les Vauclusiens qui installèrent leurs opposants dans la partie avec trois fautes directes
LBM
journée lourdes de conséquences. Car ce sera en réalité un peu l’histoire d’une rencontre offerte par les uns autant que (bien) gagnée par les autres. Fréjus a ainsi fait belle impression samedi dans la Cité des Papes. On attendait une équipe locale beaucoup plus conquérante mais elle a été plombée par ses propres errements. Et en face, Pajic fut le grand artisan d’un succès où Simin, l’ancien Avignonnais, et les autres - Attié notamment et ses trois réalisations - ont su faire leur part de boulot. Même si les Avignonnais semblèrent revenir deux fois (13-14 et 20-21), Fréjus plana sur la première manche et prouva tout de suite à l’adversaire que l’affaire serait bien compliquée pour eux... Rebelote un peu plus serrée dans un deuxième set, où les Varois durent tout de même sauver trois balles de set avant de l’emporter au bout des prolongations (28-30).
Un petit péché d’orgueil peut-être
On aurait alors parié pour un succès en trois sets, mais Fréjus fit sans doute un petit péché d’orgueil. D’autant que menant 1-5, puis 5-10, les visiteurs purent penser un moment la partie jouée. Que nenni ! Il restait un brin de coeur aux Vauclusiens, sauvant l’honneur avec les formes et avec à la clé un surprenant 25-20. Fréjus remit alors le métier sur l’ouvrage, cette fois patiemment, point après point, et prouva si besoin était, et malgré une égalité à 18 partout, que les deux équipes en ce samedi n’évoluaient pas tout à fait dans la même catégorie. 23-25 au bout du compte. Avignon, peut-être obscurci par deux pannes d’éclairage, n’avait pu sauver un point, mais ne l’avait pas tout à fait mérité. Du côté des Fréjusiens, au contraire, on a affiché sérénité et efficacité. Les Varois auraient bien tort de se contenter désormais du minimum.