Les incendies, moins virulents, mobilisent encore les pompiers
Les pompiers luttaient toujours, hier, contre les incendies qui ont ravagé, depuis samedi, près de ha de végétation en Corse, des sinistres sans doute d’origine humaine – accidentelle ou volontaire, selon les enquêteurs. A Calenzana, près de Calvi, où le feu a ravagé ha de végétation en moins de vingt-quatre heures, « la situation est désormais stable », a annoncé, hier après-midi, la préfecture de Haute-Corse. Des moyens aériens ( Tracker et Canadair) et personnes restaient mobilisés pour traiter les foyers situés sur des crêtes. Une enquête a été confiée à la brigade de recherches de Calvi. La cellule d’investigation a indiqué à l’issue de ses constatations dimanche sur le terrain qu’elle penchait « en faveur d’une intervention humaine, faute d’autre explication plausible quant au départ du feu », a précisé le procureur de la République, Caroline Tharot. L’enquête doit notamment déterminer si des écobuages mal maîtrisés pourraient être à l’origine de l’incendie. Interrogée sur France Info hier, la préfète de Corse Josiane Chevalier a dénoncé « des gens particulièrement imprudents et irresponsables » qui « dimanche encore, alors que personne ne pouvait ignorer les incendies, continuaient à brûler tout un tas de choses ». Une source proche de la préfecture indiquait que si des écobuages étaient à l’origine de feux, ces derniers ne pourraient pas pour autant être considérés comme « accidentels » par la justice, car la pratique était interdite depuis plusieurs jours en Corse en raison de vents violents.