La CGT rend visite à Cécile Muschotti : un même diagnostic, des remèdes divergents
Hier, dans le cadre des mardis de l’urgence sociale, les représentants de la Confédération générale du travail, ont été reçus par Cécile Muschotti, députée de la 2e circonscription du Var (La République en marche). A l’issue de la rencontre, les délégués Olivier Masini et Patrice Moulun, ont évoqué des points de convergence : « Des salaires trop bas et l’impossibilité de vivre avec le salaire minimum de croissance. » Ils ont aussitôt précisé que les remèdes proposés par les deux parties étaient complément différents. La députée aurait déclaré « que le rétablissement de l’Impôt sur la fortune ne valait pas le coup. Qu’il n’était pas anormal qu’il y ait cette politique d’aide aux entreprises. Que pour baisser les impôts il fallait réfléchir à une diminution des services publics .»
Les revendications de la CGT
Ils ont de nouveau dénoncé le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (Cice) et nécessité de lutter contre la fraude fiscale et de fixer le Smic à 1800 euros brut. Olivier Masini précisait par ailleurs, qu’il fallait différencier la taxation des entreprises. En imposant plus fortement celles qui rémunèrent uniquement leurs actionnaires et en les allégeant, lorsqu’elles réinjectent les bénéfices dans le développement et dans les salaires des personnels. La loi « anti casseurs » a également été abordée par les deux parties. La députée s’est abstenue sur ce texte, tandis que les cadres de la CGT y sont totalement opposés. Revendiquant l’égalité salariale entre hommes et femmes, Olivier Masini et Patrice Moulun ont invité leurs militants à participer le 8 mars, aux actions menées pour la Journée internationale des droits des femmes. Ils les ont mobilisés pour les manifestations et les grèves du 19 mars.