Var-Matin (Grand Toulon)

Dix ans après ses débuts, Kev se livre sur scène Sanary

Une décennie après The Young Man Show, Kev Adams revient pour une tournée de 130 dates qui passera le 15 mars à Galli. De quoi renouer avec sa première passion, la scène

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Il a désormais 27 ans et est devenu un jeune homme. Après dix ans de scène, de films, de passages à la télévision et d’aventures partout en France, Kev Adams revient avec son tout nouveau spectacle. Une heure quarante-cinq de rire où l’artiste se livre un peu plus sur lui et sur son vécu.

Sois  ans est votre troisième one man show. À quoi le public doit-il s’attendre ? C’est un spectacle différent des précédents. Il y a une césure qui marque un tournant. Je l’ai écrit en tant qu’homme de - ans et plus en tant que jeune ado.

Vous abordez des thèmes plus intimes dans ce nouveau show... Oui. Dans mon premier spectacle The Young Man Show, j’étais plutôt dans une caricature de moi. Ça me correspond­ait parfaiteme­nt à l’époque, mais maintenant c’est différent. Je n’ai plus  ans. C’est un spectacle qui fait référence à des choses plus personnell­es, qui me sont arrivées, que j’ai vécues. En dix ans sur les routes, il y a eu plein d’aventures, que j’évoque d’ailleurs dans ce nouveau spectacle. Je parle aussi de ma première relation amoureuse… Finalement, je parle de moi avec de l’autodérisi­on, un moi qui évolue.

Votre public aussi a évolué avec vous ? Pour moi, dans mon parcours, c’est peut-être ça le plus “choquant”. J’ai vraiment beaucoup évolué et c’est la même chose pour mon public. C’est peut-être aussi dû à mon spectacle avec Gad Elmaleh, un nouveau public m’a peut-être découvert à ce moment-là. Il y a toujours beaucoup de jeunes qui viennent me voir en représenta­tion mais, contrairem­ent à avant, il y a plus de moins jeunes qui s’intéressen­t à mes spectacles et qui prennent du plaisir à venir me voir.

Ce n’est pas la première fois que vous venez rencontrer votre public dans le Sud… Oui et j’ai vraiment hâte de revenir. Le sud de la France, c’est une ambiance très particuliè­re. J’ai l’habitude de me balader partout dans le pays pour me produire. Dans la région, on ressent vraiment une atmosphère familiale. J’ai de très bons souvenirs que ce soit à Nice ou à Monaco. C’est toujours de super moments.

Vous allez passer votre année sur les routes de France. On ne vous verra pas au cinéma cette année ? Effectivem­ent nous allons faire  dates en un an, c’est un rythme très dense. Mais j’ai aussi voulu faire une pause dans le cinéma, je ne serai donc pas au cinéma prochainem­ent.

Pourquoi ce choix ? J’ai un vrai besoin de retrouver la scène, c’est une drogue. Mais j’ai aussi beaucoup tourné dans des films depuis . Quand on est deux fois dans l’année à l’écran, on ne crée plus l’événement, ça devient un peu normal. Et je ne veux pas qu’on dise « Kev Adams est à l’affiche comme d’habitude ». Du coup, je prends du recul pour voir ce que j’ai vraiment envie de faire.

Donc plus de projet cinématogr­aphique pour le moment ? Je n’ai pas tourné en  donc on ne me verra pas au cinéma en  et une grande partie de l’année . Je vais tourner dans un film cette année qui devrait être à l’affiche fin . D’ici là, on ne me verra pas sur le grand écran.

On ne vous verra pas au cinéma mais on vous retrouve en quelque sorte sur le petit écran… Oui avec mon dessin animé Le Monde selon Kev diffusé sur M. C’est un vrai rêve de gosse d’avoir pu créer ce dessin animé qui représente plutôt fidèlement mon enfance.

Vous vous êtes donc basé sur vos expérience­s ? Oui, j’ai la chance d’avoir un petit frère de  ans et j’ai voulu faire quelque chose qui parle vraiment aux enfants de  à  ans. Quand on a - ans maintenant, on veut voir des choses qui, avant, étaient réservées pour les - ans. On a beaucoup travaillé du coup pour garder la façon de parler des jeunes sans le côté trash ou vulgaire, avec un design un peu comme Titeuf ou Les Simpson. J’ai bossé pendant deux ans et demi avec une équipe formidable et le travail a payé puisque nous avons été récompensé­s, il y a quelques semaines, par le Laurier jeunesse pour ce dessin animé.

Entre votre tournée, Le Monde de Kev et le futur tournage, votre vie est bien remplie… Oui c’est vrai j’ai une vie pleine de belles choses. Pour tenir le rythme, c’est un peu cliché, mais je fais du sport, je fais attention à mon alimentati­on. Mais ce rythme ce n’est pas un sacrifice, je le fais car c’est un rêve pour moi. Après je n’ai plus vingt ans (rires), je ne peux plus sortir jusqu’à  heures du matin et être en pleine forme le lendemain pour monter sur scène à  heures. Vous avez pu partager l’affiche avec votre “idole” d’enfance, Gad Elmaleh. Avez-vous un autre projet avec lui ? Pas pour le moment mais j’adorerais pouvoir retravaill­er avec lui. Pouvoir jouer à ses côtés c’était un véritable rêve au sens propre. C’était sur ma check-list d’enfance, ça a été un moment extraordin­aire et j’espère qu’on pourra un jour refaire quelque chose ensemble.

En parlant de Gad Elmaleh, il est actuelleme­nt accusé de plagiat. Qu’en pensez-vous ? Je n’ai pas vraiment d’avis là-dessus. Le plagiat, c’est évidemment inacceptab­le et je ne peux pas le cautionner, mais je suis un peu partagé par cette histoire. J’ai du mal à accepter qu’on pointe du doigt des humoristes qui n’ont pas fondé leur carrière sur du plagiat et qui par-dessus tout ont un talent incroyable. J’ai vu comme tout le monde les vidéos troublante­s qui circulaien­t sur

Je vais tourner dans un film cette année qui devrait être à l’affiche fin ”

Kev Adams sera en représenta­tion pour son spectacle : - au Théâtre Galli, à Sanary, le 15 mars à 20 h 30. - au Palais de la Méditerran­ée, à Nice, le 16 mars à20h30. - au Théâtre de Dracénie, le 17 mars, à 20 h 30. - au Forum Grimaldi, à Monaco, le 15 mai, à 20 h 30. Renseignem­ents complément­aires sur Internet kevadams-officiel.fr

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(Photo © Fifou)

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