Le coup de gueule du président de la chambre d’agriculture des Alpes-Maritimes
Michel Dessus, le président de la chambre d’agriculture des Alpes-Maritimes, n’avait pas le sourire hier matin. Trouver la présence des agriculteurs de son département sur le stand de la Région au Salon de l’agriculture à Paris, c’est comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Pas une fleur, pas un panneau pour signaler que des horticulteurs, des producteurs de fleurs comestibles ou de plantes aromatiques contribuent à l’activité économique locale. Pas un seul brin de mimosa n’a illuminé la journée, véritable marathon entamé par Renaud Muselier accompagné d’élus de la profession ou de la région, à h pour se terminer vers heures.
« Il va falloir qu’on en discute, c’est anormal que le département des Alpes-Maritimes ne soit pas plus représenté. C’est la première fois », a-t-il indiqué espérant que ce n’est qu’un bug même s’il a bien fallu que quelqu’un décide de cela à un moment. Une absence qui survient au moment où, plus que jamais, il est nécessaire « de faire reconnaître notre identité agricole », regrette-t-il, alors qu’il vient d’être renouvelé pour la troisième fois dans ses fonctions de président avec % des voix. Le Var peu visible également Le Var est un peu mieux représenté aujourd’hui mais à peine. Les chefs qui cuisinent sur le stand ont prévu la figue de Solliès en dégustation à midi. Le public, malgré tout moins nombreux ou moins attiré que les autres années, s’est rué sur les tartelettes. Le Centre du rosé se prêtait, quant à lui, à une initiation à l’oenologie, qui n’a pas attiré la foule. Il est vrai que l’an dernier, le conseil départemental du Var, avait organisé sa présence sur le stand de la Région. Mais il a choisi de ne venir qu’une année sur deux. Pas étonnant car avec la loi NOTRe, les Départements ont perdu la compétence agriculture au profit de la Région. Départements qui ont tendance à disparaître sous la bannière Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur.