« Le système est viable »
Technicienne à la chambre d’agriculture du Var, Garance Marcantoni y est référente en bio et référente en viticulture bio au niveau national.
% de bio dans le Var, est-ce exact ? Non, à % des surfaces sont en viti bio dans la région, % dans le Var, les deux tiers des viticulteurs dans les Alpes-Maritimes. Le bio, c’est % en Paca, toutes cultures confondues.
Le vignoble varois peutil sortir du glyphosate ? Bien sûr.
Est-ce économiquement faisable ? Il y a une forte dynamique de conversion, surtout en viticulture et en cave coopérative. Si c’était si difficile, on n’aurait pas cette dynamique. Ça montre que le système est viable. Les viticulteurs ont des exploitations à faire vivre. Si les coopératives s’y mettent, ce n’est pas un hasard.
Le coût est-il prohibitif ? Pas dans le Var. % du vin qui se vend, c’est du rosé. Il se vend très bien et les rosés bio encore mieux. On manque même d’IGP bio rosé. La valorisation du produit compense largement le surcoût. Et la nécessité d’embaucher ne se pose qu’au-delà de hectares
Les consommateurs sont-il prêts ? Le consommateur s’est rendu compte qu’il y a moins d’effets secondaires avec les vins bio et il y a une prise de conscience en général, même si ce n’est pas % de gens. Le différentiel de prix entre le non bio et le bio, qui était de % il y a ans, est de % à ce jour. Une bouteille de rosé d’entrée de gamme en cave coop coûte à ,enbioentreet