« C’est quand même mieux que de jouer le maintien, non ?
Giulio Bregoli, entraîneur du Saint-Raphaël Var VB
Calme, souriant, détendu, l’entraîneur du Saint-Raphaël Var VB refusait de subir la pression de l’événement jeudi, avant d’embarquer pour l’Alsace et surtout de partir pour « une fête du volley ».
Giulio, après vos deux victoires contre les Parisiennes en championnat, vous abordez cette demi-finale contre Paris avec un ascendant psychologique...
Je ne pense pas, non. C’est la coupe, tout se joue sur un match. Et puis regardez le classement du championnat, elles ne sont pas loin de nous (Paris est neuvième, à deux points du SRVVB, installé à la septième place de LAF, Ndlr).
Et comment abordez-vous cet événement ?
Pour une équipe comme le Saint-Raphaël de cette saison, un Final Four ça reste toujours une fête. Alors on doit l’aborder avec beaucoup de plaisir. Pour ma part, j’ai passé une excellente semaine, on a bien travaillé et je me suis bien amusé à préparer ce weekend qui sera une fête du volley.
Et chez vos joueuses, il n’y a pas un peu de stress ? Mais c’est quand même bien mieux de jouer un Final Four de coupe de France que le maintien, non ? Que les filles de Mulhouse soit stressées, je peux le comprendre. Elles seront devant leur public, et ça a dû coûter pas mal d’argent en terme d’organisation. Mais nous, non. On a tout à gagner.
Mais Mulhouse part favori... Mulhouse a quelque chose en plus, mais je demande à voir. Je suis curieux.