« AUGMENTER DE % LA TVA SUR LES PRODUITS IMPORTÉS »
« Augmentation de la TVA de 5 % (20 à 25 %) sur tous les produits importés. Diminution de la TVA sur les produits alimentaires de première nécessité. Création de deux tranches d’impôts supplémentaires pour les plus grandes fortunes. Suppression de la CMU. Rétablissement de la taxe d’habitation car tous les citoyens et administrés sans exception doivent participer aux dépenses publiques dont chacun bénéficie. » « Là, on parle de 140 milliards, une somme très significative. Il est clair qu’augmenter cette TVA favoriserait les entreprises françaises. A contrario, cela pénaliserait les ménages. Mais entre favoriser les entreprises françaises et pénaliser les ménages, je préfère favoriser la première option. Dans ce domaine-là, il existe encore une marge de manoeuvre en France. Notre taux de TVA est en dessous de la moyenne européenne : 6,8 % contre 7,6 % sur l’ensemble des taux de TVA. Contrairement à ce que tout le monde dit, on paie peu d’impôts en France ! Ce sont les cotisations sociales hors norme et les impôts locaux élevés qui donnent les prélèvements obligatoires les plus élevés du monde… » « Cela se heurte aux règles du commerce international et aux accords signés par l’UE. Considérée comme une manière d’établir des droits de douane, la mesure serait interdite au niveau européen et pourrait entraîner des sanctions internationales. Il faudrait en tout état de cause que la mesure soit prise au niveau européen. Dans ce cas, son efficacité serait limitée car la grande majorité des importations et des exportations françaises se font entre pays européens. Cependant, en supposant que cette mesure soit possible elle aurait de nombreux effets pervers. D’abord, elle pénaliserait les consommateurs les plus modestes qui proportionnellement à leurs achats consomment relativement plus de produits importés. Elle aurait également comme conséquence de renchérir le coût de certains produits comme le textile qui sont principalement importés. Enfin, elle ne profiterait pas aux entreprises françaises si celles-ci devaient subir des sanctions de la part des pays auxquels elles vendent leurs produits. »